Les commerçants du centre-ville d’Annaba ne savent plus à quel saint se vouer face à une concurrence déloyale imposée par de nombreux marchands de fruits et légumes et autres produits prisés en ce mois de piété, lesquels squattent les abords du marché en proposant des prix qui cassent ceux affichés à l’intérieur des étals. « C’est inadmissible soutiennent certains d’entre eux que nous avons rencontrés au niveau de cette structure, nous sommes soumis à plusieurs charges entre autreles loyer, l’électricité, les impôts…, alors que ces quidams viennent tout simplement nous concurrencer avec leurs marchandises et comble de l’ironie ils proposent des prix inférieurs aux nôtres ajoutent-ils, ce qui fait que ces méventes nous portent préjudice et nous occasionnent un manque à gagner journalier assez important. Par ailleurs, nous ont-ils confié même si les responsables locaux ont été destinataires de nos doléances pour le moins légitimes, il va sans dire aussi que les interventions ponctuelles de la police ont permis de dissuader plus d’un, mais il faut reconnaître que le problème reste posé parce que chaque, jour que Dieu fait nous sommes confrontés à une nuée de marchands informels qui viennent étaler leurs marchandise à même le sol et qui veulent nous imposer leur diktat, mais à notre humble avis la présence continue d’agents de police au niveau de ce marché restera le meilleur moyen dissuasif ajoutent-ils en substance. En tout état de cause, l’anarchie qui règne aux alentours de ce marché, générée par ces marchands informels, impose des solutions appropriées. Lesquelles, les différents services dont ceux de la brigade d’assainissement de la sûreté urbaine sont les mieux placés pour remettre de l’ordre, cela pourrait au moins dissuader d’autres à venir encombrer les lieux. Mais comme l’on sait que les marchands informels quoique l’on fasse, ils reviennent. Ce ne sont que de «mauvais élèves» sans plus. Mais comment font-ils pour revenir avec tant de marchandises après les saisies opérées !
K. B.
