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AMéLIORATION DES CONDITIONS D’ACCOUCHEMENT : Accord conclu entre la CNAS, la CASNOS et des cliniques privées

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Cet accord concernera dans un premier temps nombre de cliniques privées disposant d’un service maternité dans certaines wilayas, à savoir Souk-Ahras, Tissemsilt, Alger, Béjaïa, Ouargla, Khenchela, Tlemcen et Ain-Defla, en tant qu’opération pilote. Supervisée jeudi par le ministre du Travail et celui de la Santé, une cérémonie de signature d’une convention a, en effet, eu lieu entre la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) et la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS) avec nombre d’établissements hospitaliers privés, pour l’amélioration des conditions d’accouchement dans le cadre de la contractualisation (paiement par tiers). Intervenant à cette occasion, le ministre du Travail a indiqué que cette convention s’inscrivait dans le cadre de la démarche du secteur visant à offrir aux assurés sociaux et à leurs ayants droit des prestations médicales de qualité, et se veut le fruit d’une coordination entre les ministères de la Santé et de la Sécurité sociale. Acheuk Youcef a souligné que ce dispositif permettra à l’assuré social d’accéder à des prestations en matière de soins, sans payer d’honoraires, grâce au système du tiers payant. Pour lui, cette convention contribuera à alléger la charge sur les établissements hospitaliers publics, au vu du grand nombre de naissances enregistré annuellement et s’avérera d’autant plus importante en cette conjoncture sanitaire exceptionnelle que vit le pays, du fait de la propagation du nouveau coronavirus. Pour sa part, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a souligné que cet accord se voulait un saut qualitatif pour améliorer la prise en charge de la maternité au niveau national et visait à fixer les conditions et modalités de prise en charge des naissances en faveur des bénéficiaires de la sécurité sociale dans les établissements hospitaliers privés, à savoir les mères assurées sociales et les épouses des assurés sociaux. Il a en outre ajouté que les services spécialisés en gynécologie-obstétrique au niveau des établissements de santé relevant du secteur public ne sont plus en mesure de prendre en charge la femme enceinte dans des conditions humaines, à même de préserver sa dignité et garantir son traitement, imputant cette situation à l’insuffisance des ressources humaines spécialisées dans le secteur public et l’incapacité de ces services à absorber le nombre sans cesse croissant de femmes enceintes. « Dans le cadre des efforts du président de la République visant à garantir l’accès de tous les citoyens à des soins de qualité, et compte tenu de l’ampleur des insuffisances que connait le système de santé national qui ont négativement impacté la qualité des prestations prodiguées aux citoyens, le secteur de la santé a présenté, lors de la réunion du gouvernement du 15 janvier 2020, un plan d’urgence à l’effet d’opérer un changement qualitatif que ressentiront les citoyens à court terme », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter que « parmi les priorités de ce plan d’urgence figure l’amélioration de la prise en charge des femmes enceintes, et ce à travers la conclusion de ces accords ».
Ania NCH

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