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Ali Benflis l’a annoncé hier : le congrès du parti en juin

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Le congrès constitutif du parti d’Ali Benflis, Talaiou El-Houriyet (TEH), se tiendra, les 13 et 14 juin prochains, à Alger, soit au courant de la première quinzaine du mois précité, échéancier à propos duquel Ali Benflis a tenu à rappeler, hier, qu’il l’a annoncé février dernier, soulignant que le calendrier a été «pleinement respecté et nous serons au rendez-vous», a assuré l’ex-candidat à la dernière Présidentielle. C’est autour de deux principaux sujets que l’ex-chef du gouvernement, Ali Benflis, a animé, hier, une conférence de presse, sur l’état d’avancement des travaux de l’instance nationale de préparation du congrès constitutif de son parti TAH, et la Journée internationale de la liberté de la presse célébrée le même jour. Annoncé d’emblée que «le principe électif sera de rigueur» dans l’élection des délégués aux congrès régionaux et au congrès constitutif, à l’exception des membres fondateurs qui seront congressistes, selon la loi. Dans sa déclaration préliminaire, Ali Benflis a annoncé que son parti a constitué ses bureaux provisoires dans 47 wiliayas, et les 13 circonscriptions que compte Alger, ainsi que l’installation des délégués locaux à l’échelle de 537 daïras du pays et plus de 1 250 bureaux communaux provisoires sur les 1 541 que compte le pays.
Annonces faites par Ali Benflis, qui a voulu, à travers elles, lancer des messages, outre que sur le plan organique en prévision du congrès, les activités vont bon train et que, sur le plan politique, son parti a réussi à converger et drainer vers lui des militants et militantes. Pour l’ex-secrétaire général de l’ex-parti unique, le FLN, lequel parti est secoué par des crises et des luttes internes, sa formation politique constitutif Talaiou El-Houriyet œuvre dans ses préparatifs du congrès en question à «l’impérieuse nécessité d’assurer une forte représentation des jeunes et des femmes parmi les congressistes», a-t-il indiqué, avant d’ajouter que pour y parvenir «des directives fermes ont été adressées» à l’ensemble des représentations locales du parti.
Précisant à ce propos que «des quotas ont été établis en faveur de ces catégories de militantes et militants» et d’ajouter «et tout sera fait» pour que les directives en question «soient respectées», a précisé Ali Benflis. Par ailleurs, le mois courant verra la tenue de cinq (5) congrès constitutifs régionaux, en prévision du congrès national, dont ses travaux se dérouleront durant la première quinzaine du mois de juin prochain.
Si pour les congrès régionaux, qui se tiendront à l’Ouest, l’Est et à la région centre, les dates sont fixées respectivement pour les 16, 23 et 30 mai courant, pour le congrès de la région sud-ouest, qu’abriera Béchar, et celui de la région du sud-est du pays qui se tiendra à Ouargala, aucune date n’a été encore fixée, et auront lieu le mois courant. Les annonces d’Ali Benflis sur ce qui a trait à la tenue du congrès de son parti interviennent à moins d’une semaine de l’annonce faite la veille, samedi dernier, par le patron de l’ex-parti unique, Amar Saâdani, fixant en fin de compte les 28, 29 et 30 mai courant la tenue des travaux du 10e congrès du FLN, après avoir indiqué qu’il se tiendra après la révision de la Constitution. En l’espace de moins de quinze (15) jours, l’actualité politico-médiatique se focalisera sur deux évènements importants, de fin mai courant jusqu’à mi-juin, la tenue du congrès du FLN et celui constitutif de TEH.
L’ex-chef du gouvernement, Ali Benflis, après avoir rappelé que «l’autorisation de tenir le congrès constitutif de Talaiou El-Houriyet nous a été accordée le 21 février dernier» et que, a-t-il poursuivi, «depuis cette date nous sommes entrés dans une véritable course contre la montre» pour tenir le congrès en question, et que le 23 février dernier «j’ai présenté un échéancier précis conçu pour nous permettre de le tenir au courant de la première moitié du mois de juin», a-t-il indiqué. L’élection des délégués aux congrès régionaux et au congrès constitutif débute aujourd’hui, le 4 mai et se poursuivra jusqu’au 9 de ce même mois, a par ailleurs annoncé notre interlocuteur, lors de la conférence de presse animée au siège de son parti à Alger. Sur la Journée internationale de la liberté de la presse, célébrée, hier, dans le pays et à travers le monde, notre interlocuteur après avoir indiqué que la liberté de la presse est un pilier de tout ordre démocratique», Ali Benflis s’interroge «sur l’État de droit et la liberté d’informer dans l’espace non démocratique dans lequel nous vivons», a-t-il déclaré. Rendant un vibrant hommage à la mémoire des journalistes assassinés par les terroristes durant les années difficiles qu’a connues le pays. «Ceux-là ont fait le sacrifice de leur vie par sens du devoir envers ce qu’ils ne considéraient pas comme une simple profession», a-t-il déclaré, avant d’ajouter «mais comme une cause à part entière digne du don de soi, je leur rends hommage et je m’incline à leur mémoire avec émotion, considération et respect», dira Ali Benflis.
Sur l’état des lieux de l’espace médiatique dans le pays, notre interlocuteur considère que «la libération de l’espace médiatique n’a pas eu lieu et tout ce dont il s’agit n’est qu’une privatisation de cet espace», at-il lancé et d’ajouter «pour permettre aux forces de l’argent douteux d’y faire une irruption brutale et d’en accaparer de larges pans». «Situation inacceptable dans le monde d’aujourd’hui», selon lui, et qui «ne pourra être corrigée et redressée qu’en réunissant les conditions qui me semblent essentielles», a-t-il indiqué, avant d’en énumérer cinq (5).
Il s’agit pour ne reprendre que deux des cinq (5) parmi les conditions avancées par Ali Benflis. Le droit à l’information et la liberté d’informer ne sauraient se concevoir de manière «séparée et isolée de la problématique démocratique qui se pose avec acuité dans notre pays», a-t-il noté, ainsi que le droit à l’information et la liberté d’information sont pour notre interlocuteur «intimement liés à une autre problématique fondamentale, celle de la citoyenneté».
Karima Bennour

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