Accueil ACTUALITÉ Algérie-USA : les échanges commerciaux en baisse, selon Joan A. Polaschik

Algérie-USA : les échanges commerciaux en baisse, selon Joan A. Polaschik

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Pour l’ambassadrice des états-Unis d’Amérique en Algérie, Joan A. Polaschik, il n’y a pas que la règle 51/49 qui dissuade les hommes d’affaires américains de venir investir en Algérie dans d’autres secteurs économiques hors hydrocarbures. Joan A. Polaschik préfère parler de climat des affaires qu’il faut améliorer, a-t-elle préconisé que de se focaliser uniquement sur une loi. Lors d’une conférence de presse animée, hier, au pavillon américain à la Safex des Pins maritimes d’Alger à l’occasion de la tenue de la 49e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), la représentante diplomatique des USA en Algérie a appelé à des réformes approfondies susceptibles d’attirer davantage d’investisseurs étrangers. Elle a estimé que «c’est le moment pour l’Algérie d’engager des réformes économiques» pour rendre son économie plus compétitive. Plus explicite, Joan A. Polaschik a expliqué que dans un monde globalisé, l’ouverture économique est plus que nécessaire. Outre la règle 51/49 que beaucoup de pays étrangers, partenaires de l’Algérie, souhaitent réformer, l’ambassadrice US en Algérie a appelé à des réformes globales, notamment le système bancaire algérien. Pour Joan A. Polaschik, il est clair que la «transparence» au niveau de la sphère économique d’un pays et la «visibilité» de son modèle économique à long terme constituent des critères essentiels pour l’attraction des investisseurs étrangers en général et ceux de son pays en particulier. Sans engager des réformes économiques nécessaires, Joan A. Polaschik «craint» de ne pas voir des investisseurs étrangers se bousculer au portillon de l’Algérie. Abordant les échanges commerciaux entre l’Algérie et les USA, la conférencière a fait savoir que le volume de ces échanges commerciaux a baissé. Une baisse qu’elle a expliquée par la découverte du pétrole et du gaz aux USA, ce qui a réduit les exportations algériennes de pétrole vers le pays de l’Oncle Sam. De l’autre sens, la décision des autorités algériennes de réduire la facture d’importation en devise a contribué à la réduction des exportations américaines vers l’Algérie. Toutefois, Joan A. Polaschik s’est réjouie de voir des partenariats se nouer entre les entreprises de son pays et celles de l’Algérie dans divers secteurs en dehors de celui de l’Énergie. Elle a cité à cet effet, les secteurs de l’agriculture, du bâtiment, de la pharmacie et des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Sur le plan sécuritaire, Joan A. Polaschik a considéré l’Algérie comme un acteur majeur dans la région du fait qu’elle jouit d’une stabilité politique. De son côté, le président du Conseil d’affaire algéro-américain, Smail Chikhoun a expliqué que si la règle 59/41 ne pose pas problème pour les grandes compagnies activant dans le secteur des hydrocarbures, ce n’est pas le cas pour les petites et moyennes entreprises américaines qui voient d’un mauvais œil cette règle.
Hacène Nait Amara

Blumberg Grain en négociations avec l’Oaic
Présente à la 49e FIA, Blumberg Grain, entreprise américaine activant dans le secteur de l’agriculture est en négociations avancées avec l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) pour la construction de centres de stockages des fruits et légumes dotés d’une technologie de pointe. Pour sa part, Nouria Gribi, vice-présidente et responsable commerciale de Blumberg Grain a expliqué que le processus de stockage que propose sa compagnie permettra aux agriculteurs algériens de réduire leur perte de 40 à moins 5%.
H.N.A.

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