En renouant avec l’activité diplomatique, le président Tebboune accorde sa première audience à l’ambassadrice d’Allemagne en Algérie, Elisabeth Wolbers.
Ce qui signe de fort belle manière une coopération mutuellement avantageuse. À commencer par le domaine des énergies renouvelables, dont le pays d’Angela Merkel est pionnier, qui s’est emparé de l’essentiel de l’échange entre le chef de l’État et la représentante de l’Allemagne. En effet, nous apprend, hier, la présidence de la République dans un communiqué, le président Tebboune a reçu en audience l’ambassadrice d’Allemagne à Alger, et avec laquelle il a abordé les relations bilatérales et les voies et moyens de leur développement. Des relations jugées « excellentes » eu égard, non seulement d’abord aux liens historiques de longue date, mais aussi aux échanges mutuels dans les domaines économique, commercial et culturel entre les deux pays.
Reconnue comme pionnière dans le domaine des énergies nouvelles, l’Allemagne veut mettre le paquet dans le marché national à travers des investissements que comptent placer ses entreprises. C’est d’autant plus que le gouvernement algérien, dans une nouvelle stratégie orientée progressivement vers la transition « énergies fossiles-énergies renouvelables » ouvre le marché à l’investissement.
Lors de son échange avec le chef de l’État, Elisabeth Wolbers est allée droite au but. Autrement que les entreprises allemandes lorgnent un marché auquel ils s’y sont intéressés pour créer de la richesse et des emplois dans le secteur des énergies renouvelables. Il faut dire que l’Algérie n’a pas manqué d’engagement d’assurance envers son partenaire privilégié pour un domaine fort maitrisé dont la partie allemande convainc à plus d’un titre.
Plus précisément, la représentante diplomatique de l’Allemagne a ciblé de l’intérêt des entreprises de son pays les projets portant investissements dans la transformation énergétique, et en particulier ceux respectueux de l’environnement.
Politique étrangère : Alger et Berlin sur la même longueur d’onde
Lors de l’audience présidentielle, le chef de l’État a abordé avec l’ambassadrice d’Allemagne les questions régionales et internationales. L’accent a été mis sur le dossier sahraoui, dont Elisabeth Wolbers a affirmé la position de son pays qui soutient la recherche d’une solution à la question dans le cadre du respect des résolutions onusiennes et de la communauté internationale en général.
Dans le même contexte, l’ambassadrice allemande a souligné « la nécessité de respecter le droit international, appelant en conséquence à la nomination d’un envoyé spécial pour commencer à identifier les mécanismes nécessaires en vue du règlement de la question sahraouie.
Au sujet du dossier libyen, Elisabeth Wolbers a confirmé que l’Allemagne s’« est félicitée, de l’arrivée du gouvernement d’union nationale libyen » et assuré de « son soutien à toutes les parties en Libye, en particulier le Parlement libyen. » Enfin, l’Allemagne, a précisé son ambassadrice à Alger, vise à « unifier les positions libyennes », et s’est dit « contre la militarisation de la situation en Libye ».
Farid Guellil