Situé non loin de l’usine électrique d’Ouled-Boudjemaâ (30km au nord-ouest d’Aïn-Témouchent), le village touristique Doriane Beach Club (DBC) a abrité, jeudi passé, une rencontre régionale de formation au profit des inspecteurs du contrôle de la qualité, des prix, de la répression des fraudes ainsi que les techniciens et chimistes des laboratoires régionaux relevant du ministère du Commerce, le département qui a organisé cette journée.
De nouveau la rencontre devrait s’atteler sur sujets ayant trait à la coordination du personnel des différents corps habilités à constater les infractions, établir des PV, ester les contrevenants en justice et estimer les délits commis. Selon le chargé de communication, la journée d’étude et de formation est organisée en étroite collaboration avec la direction du commerce de la wilaya d’Aïn-Témouchent. Elle entre dans le cadre de la vulgarisation des textes portant appui à l’action de contrôle dans un cadre élargi à la coordination et la complémentarité en termes d’échange des expériences des uns et des autres, à travers la région ciblée. Les techniciens de contrôle et de suivi de l’application des lois et réglementations en vigueur, d’une part, et les ingénieurs et chimistes œuvrant dans les laboratoires, d’autre part, sont tenus voir obligés à travailler en étroite collaboration pour bien étayer les dossiers sur des bases scientifiques irréfutables et indiscutables quand les choses sont devant la justice pour trancher. Pour cela les intervenants ont assisté sur la nécessité de tracer un programme de formation pour les nouvelles recrues et les agents habilités à faire valoir les mesures et sanctions prises à l’encontre des contrevenants devant la justice.
À titre de rappel, la rencontre a regroupé 15 wilayas du centre et de l’ouest algériens. L’assistance est composée des représentants des directions régionales, des directeurs de wilayas, des laboratoires. Il ressort de ce qui a été présenté que la communication sur l’encadrement de la méthodologie analytique ait été suivie, de bout en bout, par les participants. Présentée par R. Boussenadji, directeur central des laboratoires, cette thématique est d’actualité car elle constitue véritablement un guide ou une feuille de route de travail pour les contrôleurs et les laborantins. Aussi les questions posées par les intervenants qui ont pris la parole étaient d’un grand intérêt sur le plan de méthodologie analytique. Les denrées alimentaires étaient au centre des préoccupations des témoins qui n’ont pas hésité à poser les interrogations d’ordre méthodologique et organisationnel, quand le même intervenant avait terminé sa seconde communication portant présentation des différents paramètres analytiques dans les denrées alimentaires. Aussi il est important de souligner que les deux sujets et celui liés au échantillonnage se complètes et s’adossent mutuellement dans de beaucoup de cas rencontrés sur le terrain.
C’est madame K. Saïdani, chef de bureau chargée de la promotion et de la qualité à la direction, de la wilaya d’Aï-Témouchent, qui a développé ce thème d’actualité qui, le plus souvent est entouré de contraintes rencontrées par les commis de l’État dans leur exercice quotidien, notamment quand il s’agit de contrôle analytique. Ensuite est venue le tour de G. Senhadji, chef de division technique au niveau du CACQE. Celle-ci a développé la thématique relative à l’étude statistique de deux analyses circulaires dans les laboratoires de la répression des fraudes. Elle a été suivie par la communication liée à la Coordination entre les services de contrôle et les laboratoires de la répression des fraudes, qu’a animée Y. Kermani, sous-directrice au ministère du commerce.
Le débat général a axé la discussion autour d’exemples concrets rencontrés par les commis de l’État et de cas d’ordre organisationnel et réglementaire, notamment. Des ateliers devaient se pencher sur un nombre important de préoccupations qui devait faire des recommandations à élever à la tutelle.
Boualem Belhadri
