Devant le centre universitaire Belhadj-Bouchaib, d’Aïn-Témouchent, une grande esplanade de plus de 10 m de large sur 30m de long est mieux indiquée pour le stationnement des bus et des vendeurs de tous bords. Avant-hier quand on était de passage notre regard a été retenu et irrité par la saleté des lieux. Des sachets amoncelés au bas de la murette surmontée d’une clôture en fer forgé, du carton froissé et émietté ça-et-là, de la poussière et débris agglutinés sous l’effet du vent qui soufflait tel est le décor déplaisant qui empeste l’environnement immédiat du centre universitaire censé offrir un cadre agréable non pas uniquement aux étudiants, qui observent sans dire mot, mais aussi aux visiteurs et délégations ayant l’habitude de s’y rendre. Mais dehors tout autour de l’institution, les chiens errants se rassemblent. Leur présence ne laisse aucun indifférent. Ils font peur aux étudiants qui empruntent la route en direction du lycée qui fait office de locaux pédagogiques pour ceux en master mais aussi aux habitants des cités avoisinantes. Plus de 20 chiens rodent chaque jour effrayant et apeurant les passants qui craignent une contamination de la rage. Au mois d’août dernier deux jeunes adolescents âgés de 15 et 17ans sont morts à cause de morsures de chiens errants à Sidi Ben Adda et El Amria. Pour reprendre l’expression qui a fait le tour de la cité et des quartiers avoisinants « la nuit c’est le couvre-feu » Aussi les étudiants et plus particulièrement les étudiantes interpellent les responsables locaux en vue de programmer des battues. Le wali était outré de voir le phénomène prendre de l’ampleur ces derniers temps, lors de ses déplacements à travers les communes de la wilaya d’AïnTémouchent. Il a insisté à ce que soient programmées des campagnes d’abattage de chiens errants dans les meilleurs délais. A qui profite cette situation ?
Boualem Belhadri