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AG de l’ONU : l’action politico-diplomatique inquiète Israël

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La délégation israélienne qui se trouve au Caire, depuis mardi soir, a reçu, hier, des responsables égyptiens le document élaboré et adopté par la délégation palestinienne unifiée, portant douze points, pour un accord de cessez-le-feu.

En Égypte, depuis samedi dernier pour des négociations indirectes avec les israéliens via les responsables égyptiens, les Palestiniens ont entamé, depuis, leur riposte politique après avoir résisté et riposté militairement, durant 30 jours, à l’offensive israélienne contre Ghaza.
La réunion des responsables égyptiens, avec les membres de la délégation israélienne, dépêchée au Caire, hier, s’est tenue au deuxième jour de la trêve de cessez-le-feu qui probablement va être prorogée à 120 heures, soit cinq jours. La délégation palestinienne unifiée a réaffirmé, pour la énième fois, son attachement et son engagement à faire valoir son document, lequel porte sur les droits légitimes du peuple palestinien et notamment les Ghazaouis. Outre l’arrêt de l’agression israélienne, il est question pour rappel de la levée du blocus sur Ghaza, l’ouverture des points de passage pour les personnes et les marchandises, la libération des détenus palestiniens, emprisonnés peu de temps après leur libération en 2012, suite à l’accord de Shalit, la reconstruction de Ghaza, l’ouverture de l’axe Ghaza-Cisjordanie, la relance de l’activité du port et de l’aéroport de Ghaza ect…
Déterminée à peser sur Israël, qui pour rappel, avait commencé lundi soir, le retrait de ses troupes terrestres, de Ghaza, soit des heures avant le début de la trêve susmentionnée. Israël est depuis hier, aussi acculé sur le plan politico-médiatique du cours des travaux de la réunion de l’Assemblée générale de l’ONU sur Ghaza.
Réunion qui intervient suite à la réponse favorable des membres de l’AG des Nations unis, à la demande d’Alger, pour sa «tenue et en urgence» au regard des crimes et du génocide israélien par son offensive militaire, par air, terre et mer, contre les Palestiniens de Ghaza, faisant près de 9 000 martyrs dont 80% des civils notamment plus de 300 enfants.
Israël craint la portée politique de la tenue de l’Assemblée générale de l’ONU, laquelle est à l’abri de tout véto américain, français ou britannique, risquant de brandir pour bloquer l’adoption par l’AG-ONU de toute résolution défavorable à Israël car étant conforme à l’esprit et la charte de l’ONU et aussi au droit international. Aussi, il y a lieu de rappeler, qu’avant la tenue de l’AG de l’Onu, Téhéran a abrité, lundi dernier, une réunion sur Ghaza de la Commission de la Palestine, du Mouvement des Non alignés, à laquelle ont pris part plus de hauts responsables de 5O pays membres et sept autres, représentés par leurs ministres respectifs des Affaires étrangères. Rencontre qui a, au terme de ses travaux, fait sien le document précité, élaboré et adopté par la délégation palestinienne unifié.
Israël est acculé, par ailleurs, par les conséquences de l’opinion occidentale, qui lui est défavorable et don met de la pression sur ses alliés occidentaux, au regard des déclarations de certains et des prises de position par d’autres. A titre d’exemple, les déclarations du président français, François Hollande et son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et la démission de la ministre adjointe au sein du Foreing Office britannique, Sayeda Warsi, laquelle en annonçant, mardi, sa démission a indiqué «de ne plus être en mesure de soutenir la politique du gouvernement de David Cameron» suite à l’agression d’Israël de Ghaza. Pour le président français et son ministre qui n’ont cessé d’affirmer durant trois semaines des crimes israéliens à Ghaza qu’Israël est dans son droit pour assurer sa sécurité», pour rebondir récemment et dire qu »Israël doit cessez ses tueries à Ghaza.
Outre ces données et la teneur du cours de l’action politico-diplomatique, notamment par le déplacement, mardi dernier, du ministre palestinien des Affaires étrangères, Ryadh El-Malki à la Haye, où il a rencontré le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Mem Fatou Bensouda, en perspective de traduire Israël devant cette Cour pour ses crimes commis contre les Palestiniens à Ghaza. Sous pression, Israël a fait savoir, hier, que la «reconstruction de Ghaza se fera au moment où ce territoire sera démilitarisé».
Karima Bennour

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