Après avoir boycotté toutes les activités administratives, les adjoints et les superviseurs de l’éducation ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Ce corps de l’Education nationale a choisi les dates du 21 et du 22 septembre prochains, qui coïncident avec la rentrée des classes, pour la tenue d’une grève à l’échelle nationale suivie de rassemblements au niveau des directions de l’éducation de toutes les wilayas. Un sit-in devant l’annexe du ministère de l’Éducation à Ruisseaux (Alger), est également prévu le 18 septembre en cours.
Dans un communiqué rendu public, le Syndicat national des superviseurs et d’adjoints de l’éducation (SNSAE), explique avoir épuisé toutes les voies réglementaires pour faire valoir ses revendications socioprofessionnelles, sans qu’il n’y ait d’écho par les responsables du secteur. Suite à quoi, il a été décidé d’observer deux jours de grève les 21 et 22 septembre avec des rassemblements à travers les wilayas. À rappeler que les adjoints d’éducation boycottent déjà, depuis la rentrée des fonctionnaires, le 28 août dernier, toutes les activités administratives, en guise de protestation contre la mouture du statut particulier qui consacre, selon eux : « l’exclusion et la marginalisation de leur catégorie ».
Accusant le ministère de l’Éducation nationale d’avoir fermé les portes du dialogue, le syndicat regrette qu’aucune de ses propositions ne soit prise en compte dans l’élaboration du statut particulier. Les contestataires demandent, à cet effet, à la tutelle de revoir les articles concernant leur catégorie dans le texte de statut, et à prendre en compte leurs propositions, notamment en ce qui concerne le recrutement, l’intégration, les promotions, et la définition des missions. Comme ils exigent des solutions aux catégories en voie de disparition (Adjoint d’éducation et adjoint principal d’éducation) en leur permettant d’accéder aux catégories de base de superviseur, et «le règlement du dossier des personnels intégrés en tant que superviseurs dans les trois paliers.
Ania Nch