Selon des sources médiatiques, l’Italie a évacué, vendredi soir, le ressortissant Italien, 61 ans, atteint de coronavirus et dont le cas a été diagnostiqué positif lors de son arrivée en Algérie, par voie aérienne. Placé en isolement au niveau du champ gazier Menzel Ledjmet-Est, (MLE), dans la wilaya de Ouargla à Hassi Messaoud, à environ 700 km au sud de la capitale Alger, le ressortissant italien a été transporté à bord d’un avion de type « Falco » appartenant à la compagnie aérienne italienne. Ainsi, le transfert de l’employé de la société pétrolière italienne ENI a démarré depuis la base de vie « MLE » en direction de l’aéroport Krim Belkacem de Hassi Messaoud, avec le respect des procédures de sécurité strictes et en présence du personnel médical spécialisé et par un lit isolant pour éviter la propagation du Coronavirus. En parallèle, les travailleurs algériens qui ont côtoyé le patient italien ont été placés en isolement médical par mesure de précaution. Jeudi dernier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a assuré qu’aucune personne ayant approché le ressortissant italien atteint du coronavirus ne présenterait des signes inquiétants. «Nous n’avons aucune personne de la base [de vie dans le sud du pays, NDLR] ou ceux ou celles qui l’ont approché qui présenteraient des signes inquiétants », a indiqué Benbouzid lors de l’émission « Visions » de Canal Algérie de la Télévision nationale. Toutes les personnes qui ont été en contact ou établi une proximité avec ce ressortissant italien ont été identifiées, a assuré le ministre de la Santé, ajoutant qu’elles ont été mises en quarantaine et des tests ont été faits essentiellement sur celles qui présentent des signes respiratoires. Évoquant le cas du ressortissant italien, il a relevé qu’il « était isolé, mais il allait bien », relevant également que toutes les personnes de la base de vie étaient en quarantaine. Le ministre de la Santé a révélé, dans ce sillage, qu’il avait réuni tous les producteurs et les fournisseurs de masques essentiellement et de gants, de façon à disposer de stock devant toute éventualité, ajoutant qu’il avait instruit (producteurs et fournisseurs) pour « nous faire part de leurs stocks et qu’ils cessent toute vente et toute exportation pour que cela reste disponible pour l’État algérien ». « Il y a une situation nationale qui pourrait d’un moment à l’autre basculer vers plus de cas et on en aurait besoin », a-t-il expliqué.
Hamid Mecheri