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Le ministre BouazgHi leur a demandé de formuler un « écrit » pour prendre en compte leurs revendications : Les employés de la SCHPM du Caroubier reçus hier au ministère de l’Agriculture

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Près d’une soixantaine d’employés de la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SCHPM) du Caroubier se sont rassemblés hier devant le ministère de l’Agriculture, à l’appel de leur syndicat, pour dénoncer le «mépris» et «l’attitude provocatrice» de leur direction générale face à leurs «revendications socioprofessionnelles légitimes».

Se rassemblant pacifiquement en groupe devant la rentrée du réfectoire universitaire mitoyen au siège du ministère de l’Agriculture – qui est leur tutelle – à cause des travaux de réfection de trottoir sur le boulevard Amirouche, les employés ont été aussitôt invités à une réunion pour « examiner leurs revendications ». Après avoir demandé la rencontre du ministre Abdelkader Bouazgui ou son SG, les employés de la SCHPM ont été reçus par le directeur des services vétérinaires, qui a invité l’ensemble des représentants syndicaux à une réunion pour les écouter. Invités à lister leurs revendications socioprofessionnelles, les employés de la SCHPM n’ont finalement vu rien de concret, de l’aveu même du SG du syndicat local affilié à l’UGTA. Le responsable du ministère de tutelle leur a demandé alors de fournir «un écrit» sur demande du ministre pour le lui transmettre et «saisir officiellement» afin de répondre à leurs revendications. Hier dans la matinée, pour rappel, le ministre Bouazgui devait présider la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale de la Chambre nationale de l’agriculture, à la Safex (Pins maritimes). En fin de la réunion avec le directeur des services vétérinaires au niveau du ministère, la plupart des salariés de la SCHPM et les représentants de leur syndicat ont quitté la réunion, qui a duré pourtant environ 2 heures, avec une impression générale plutôt «négative». Le SG du syndicat de la SCHPM, Djamel Oudafal, a, lui-même, «cru comprendre» qu’il n’y avait pas d’«intension claire à leur encontre». «C’est comme s’il ne s’agissait pas de notre tutelle. C’est comme s’ils se contentent de nous rendre simplement un service», nous a expliqué le SG du syndicat. Les syndicalistes n’ont même pas signé un PV de réunion, pourtant «l’écrit» qui leur est demandé devrait être à remettre hier soir ou dans la matinée de cette journée.
Surprise pour les représentants syndicaux présents à la réunion d’hier, le directeur des services vétérinaires est également «le président de conseil d’administration» de leur société. «Il est en même temps président de conseil d’administration de notre société, mais on n’a pas vu le document officiel. Or, ce n’est pas normal, parce que nous également en tant que partenaire sociale devrions être normalement par rapport au Comité de participation des membres de droit dans ce conseil», a souligné Oudafal. Ce dernier affirme qu’il a porté toutes les préoccupations des employés de la SCHPM aux responsables du secteur et au sein du ministère et aussi rapporté «les agissements», «la mauvaise gestion» et les décisions arbitraires», notamment les ponctions sur salaires des travailleurs décidées par le directeur actuel – intérimaire – de la société.
Le syndicat de la société souligne qu’il ne lâcherait pas l’affaire» : «on a tout expliqué et prévenu que s’ils (la direction de SCHPM) n’arrêtent pas ces décisions arbitraires et ne concèdent à appliquer leurs engagements, alors nous ne serions pas responsables de ce qu’il adviendrait des conséquences dans les prochains jours».
Hamid Mecheri

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