Accueil ACTUALITÉ Crise économique : Le pire a été évité, selon Sidi Saïd

Crise économique : Le pire a été évité, selon Sidi Saïd

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Selon le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, depuis le début de la crise financière, l’Algérie a pu éviter le pire ! Pour le patron de la Centrale syndicale, c’est grâce aux orientations judicieuses du président de la République que le pays a été épargné de fermeture de ses entreprises, du licenciement de travailleurs ou d’un quelconque retard dans le paiement des salaires.
S’exprimant vendredi à partir de la wilaya de Djelfa, Sidi Saïd a indiqué lors d’une rencontre organisée au théâtre régional dans le cadre de la célébration du double anniversaire de création de l’UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures que l’Algérie qui a connu une crise financière, fin 2013 et début 2014, a su dépasser cette conjoncture difficile grâce à des décisions sages émanant d’une forte volonté et d’une solidarité nationale. Les caisses de retraite et de sécurité sociale ont pu résister, en dépit de la crise financière et des multiples contraintes, a affirmé le responsable de la Centrale syndicale, indiquant qu’il s’agit là d’acquis qui fonctionnent grâce au principe de solidarité nationale, au profit de ces catégories, qui retrouvent dans leurs comptes postaux leur droits sans aucun prélèvement, voire même avec des augmentations chaque année. La solidarité entre les chefs d’entreprise, le gouvernement et l’Union est impérative et nous devons œuvrer à la renforcer, notamment à la lumière des avancées réalisées par l’économie nationale en matière de promotion de l’investissement et de renforcement de la production locale, en témoigne la relance, prévue mars prochain, de l’usine d’El Hadjar, a ajouté le secrétaire général de la Centrale syndicale. Cette dynamique socioéconomique est intervenue à la faveur du renforcement de la confiance, du dialogue et de la sagesse, loin de tout discours haineux, a ajouté Sidi Saïd, relevant par la même occasion que l’UGTA défend le travailleur et a pour fondement la préservation de la République.

La Tripartite : un cadre institutionnel permanent de concertation
Présent, à cette cérémonie, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a indiqué, par ailleurs, que la Tripartite était un cadre institutionnel permanent de concertation et de dialogue sur les grandes questions économiques et sociales. Il a souligné que la relance de l’économie nationale et la promotion de l’Algérie au rang des pays émergeants n’était pas chose aisée, mais pas impossible tant qu’il y a un espace d’échanges, qu’est la Tripartite. Nous devons préserver et enrichir cet espace d’échanges et d’œuvrer ensemble pour que ses décisions soient positives d’autant qu’il y a des indices rassurants, puisque les pouvoirs publics œuvrent conformément aux orientations et programme du président de la République, pour que les entreprises nationales, publiques ou privées, soient au cœur des politiques publiques, a déclaré Haddad. Ces orientations avaient annoncé expressément de nouvelles politiques économiques reposant sur l’encouragement de l’investissement national générateur de richesse et d’emploi, a ajouté le responsable du FCE. Nous sommes fermement convaincus au sein du Forum que nous sommes des partenaires du gouvernement et de l’UGTA et nous ne sommes les adversaires d’aucune partie quelle qu’elle soit, car l’expérience nous a appris que les bonnes décisions sont le fruit de la concertation et du dialogue serein, a soutenu le président du FCE. Haddad a salué les décisions audacieuses prises par les pouvoirs publics sur instruction du président de la République et visant à encourager l’investissement et à développer l’entreprise nationale privée à travers la dépénalisation de l’acte de gestion, le traitement du dossier du foncier industriel et la levée des entraves bureaucratiques au profit des investisseurs outre les mesures de la loi sur l’investissement et les micro-entreprises. La règle 51/49 pour les investisseurs étrangers constitue, a-t-il souligné, une décision souveraine et judicieuse qui sert l’entreprise nationale et n’entrave pas le flux d’investissements étrangers.
Ania NC-NB

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