D’intenses préparatifs s’opèrent présentement pour célébrer la Journée mondiale des zones humides, le 2 février 2016, qui aura pour thème caractéristique «les zones humides pour notre avenir : modes de vie durable» C’est dans cet optique précis que s’inscrit l’action de l’ONG «Défense des intérêts des utilisateurs d’eau et protection de l’environnement», dans la wilaya d’Aïn-Témouchent, selon son président.
…Il dira que cette année «plusieurs activités sont programmées en vue de fêter l’événement, en s’appuyant sur la convention de Ramsar, un traité international adopté le 2 février 1971 pour la conservation et l’utilisation durable des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd’hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative.» Elles sont reconnues « en tant que réserves d’importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau», poursuit-il. Cette année, dira-t-il, le choix a été porté sur deux clubs verts des collèges de Bensafi Mohamed et Bensafi-Safi, de la commune de Sidi Safi, dans la wilaya d’Aïn-Témouchent. Ces deux entités ont été installées mercredi 27 janvier 2016, en présence des représentants de la maison de l’environnement et de l’ONG sus citée. Ainsi, le programme s’articule sur deux volets essentiels, le premier était consacré à la présentation d’une projection sur les zones humides en Algérie. Ouvrant une parenthèse, le président précisera « qu’en Algérie il existe quarante-sept sites classés sur la liste Ramsar des zones humides d’importance internationale, en 2010 contre 42 en 2009, alors que 13 autres sont en cours de classement, avait indiqué l’année dernière un représentant de la direction générale des Forêts (DGF) ».
Le 05 juin 2011, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, c’est l’île de Rechgoun, d’une superficie de 66ha, qui fut classée « zone humide selon la convention Ramsar. C’est au niveau du premier établissement cité qu’aura lieu la rencontre, le matin, à 10 heures. Un questionnaire sera remis aux apprenants et les deux meilleures réponses seront distinguées par l’ONG, laissait entendre son président.
L’après-midi sera consacrée à une visite guidée à Rechgoun, où les élèves auront à écouter une présentation de l’île, site classé Ramsar. Les discussions porteront sur la diversité biologique des zones humides. Elles aborderont également la classification desdits espaces en zones humides naturelles (étangs, Sebkha, tourbières, îles, marais, lacs, chotts, Oasis, grottes…) et artificielles (lagunes, petits barrages, barrages, station d’épuration). Mettre en évidence le rôle et importance des zones humides sur les plans économique et culturel est aussi un sujet d’actualité qui sera développé avec la participation des apprenants et leurs encadreurs.
Boualem Belhadri