Dans le cadre de ses activités de sensibilisation, l’association nationale de veille et du développement social a organisé, avant-hier, une journée d’information sur la prévention de la violence en milieu scolaire au niveau du lycée Omar-Ibn-El-Khatab à Blida, en présence de la directrice de l’éducation, l’expert économique et l’ex-ministre Bachir Msitpha, le président honoraire actuel de l’association, ainsi que des docteur et sociologue Hantabli et Zitouni . » Le phénomène de la violence en milieu scolaire inquiète de plus en plus la communauté éducative dans différents pays du monde. Ce phénomène commence aussi à prendre de l’ampleur chez nous, ces dernières années. Nous devrons contrer ce phénomène par tous les moyens préventifs et pédagogiques, cette journée va aider à trouver un consensus et à enrichir notre stratégie pour la lutte contre la violence en milieu scolaire. L’école c’est avant tout un lieu de culture, de savoir et d’éducation, où on apprend aux élèves à vivre ensemble.
La violence existe même dans la société, l’école doit enseigner pour contrer ce phénomène « , a expliqué Karim Abid président de l’association. Le phénomène de la violence au sein des établissements scolaires et aux abords immédiats, se manifeste sous des formes et actes multiples (violences verbales, insultes et médisances, violencs physiques, telles que coups et blessures, violences morales comme le harcèlement, intrusions , racket, usage ou trafic de stupéfiants, port d’objets dangereux, armes blanches…
Selon des enquêtes et études menées par le ministère de l’Education nationale en collaboration avec l’Unicef, il en ressort que les faits de violence les plus fréquents sont exercés par des élèves sur d’autres, suivis de la violence exercée par les élèves sur les enseignants et l’administration scolaire, M.Bachir Msitpha, a souligné, toutefois, l’effort qu’a engagé son association pour lutter contre ce phénomène. Un bon nombre de mesures a été pris pour prévenir ce phénomène, notamment l’interdiction par des dispositions législatives et réglementaires, mise en place d’une commission nationale de lutte contre la violence et les fléaux dans les établissements scolaires. Ismaïl Kheribèche, chef de bureau de Médéa a indiqué, pour sa part, que cette journée comporte plusieurs composantes : la création des clubs, l’aménagement de salles de révision dotées d’ouvrages et de films documentaires approuvés par les inspecteurs pédagogiques, l’organisation de journées de sensibilisation, d’excursions et de conférences, etc. Par ailleurs, les participants à la journée d’étude ont souligné l’importance du rôle des associations et des médias dans la lutte contre ce phénomène de société, dénonçant la démission des parents et de l’école. Car, ont-ils estimé, les heures creuses, l’absence d’activités parascolaires riches et diversifiées, la démission des parents et le désir d’imiter les autres font que l’adolescent soit livré à lui-même, sachant que la recrudescence de la violence en milieu scolaire est étroitement liée à la consommation du tabac et des stupéfiants.
Zarouat M.