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Archives de l’Algérie détenues par la France : Mme Pellerin promet de débloquer la situation

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La question de rapatriement de ces archives de l’Algérie, qui sont toujours gardées en France, est toujours en suspens entre les deux pays. L’Algérie ne cesse de demander à l’ancienne puissance coloniale la restitution de ses archives. La visite de la ministre française de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, à l’occasion de la tenue du 20e Salon international du livre d’Alger (Sila-2015), dont le pays est l’invité d’honneur de cette édition, n’a pas éludé la question. Parmi les sujets évoqués, lors de ses entretiens avec les responsables politiques algériens, figure la question des archives de l’Algérie gardées encore par la France. Lors d’une conférence de presse animée, jeudi, à la Safex des Pins-Maritimes à Alger, à l’issue de sa visite de deux jours, Fleur Pellerin a estimé que des «progrès tangibles ont été réalisés» dans ce domaine entre les deux pays. L’Algérie tient coûte que coûte à récupérer ses archives. La ministre française de la Culture et de la Communication parle de la mise en place d’un arsenal juridique pour encadrer cette opération de transfert des archives à l’Algérie. Mme Pellerin parle d’une intense coopération entre la direction des archives qui dépend de son ministère et le Centre national des archives. Ces groupes de travail sont à l’œuvre, depuis des mois, a-t-elle dit, soulignant qu’ils peuvent s’échanger un certain nombre de documents. L’hôte de l’Algérie a parlé également de la problématique de formation sur la numérisation des archives qui est évoquée par ce groupe de travail. Selon elle, le travail est mené à haut niveau entre les deux services, et «les choses avancent bien». La ministre française a indiqué par ailleurs avoir évoqué avec son homologue algérien un certain nombre de questions, notamment la restauration et la valorisation du patrimoine algérien, le patrimoine archéologique en particulier, rappelant les Accords signés dans ce domaine, où «il y a déjà, a-t-elle souligné, une belle coopération des institutions, et que nous pouvons très certainement approfondir dans le cadre du mois du Patrimoine au printemps prochain» (18 avril-18 mai). Un accord de coopération entre l’École nationale de préservation et de restauration des biens culturels et l’université française Paris-8 a été signé en avril 2015. Il prévoit la formation universitaire et continue des cadres chargés de la valorisation du patrimoine archéologique algérien. Pellerin a par ailleurs annoncé le lancement prochain d’une exposition au musée du «Mucem» à Marseille, consacrée à l’Algérie, et d’une autre qui se tiendra à la fin de l’année prochaine à l’Institut du monde arabe avec la participation de l’Algérie. Il a ajouté que la ville de Constantine a été conviée à participer en tant qu’invité d’honneur au Salon du livre qui se tiendra en 2016 en France. La feuille de route de coopération établie entre les ministères de la Culture algérien et français inclut les efforts «à prendre en compte», pour organiser la «circulation» des artistes et leurs œuvres entre les deux pays, a-t-elle déclaré. Elle a estimé que la circulation des artistes et des œuvres est de «première importance» pour une «meilleure» connaissance des cultures respectives des deux pays. La ministre française a indiqué que le renforcement de la coopération culturelle entre l’Algérie et la France devrait se décliner dans le raffermissement des partenariats intéressant la coproduction cinématographique, la coédition, la traduction littéraire, ainsi que la préservation et la valorisation du patrimoine archéologique. À ce sujet, elle a dit espérer pouvoir annoncer des «avancées significatives», lors du prochain Conseil interministériel algéro-français, prévu en février 2016. Interrogée sur la restitution de biens patrimoniaux algériens, à l’exemple du «Canon de Baba Merzoug», une pièce d’artillerie appelée aussi «la Consulaire”, et déplacée d’Algérie vers la France au début de la colonisation- s’est contenté de dire que ces dossiers avancent «surtout ceux liés aux archives.
Hacène Nait Amara

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3 Commentaires

  1. Madame,toute proposition de création d’emploi est bonne a prendre pourvu qu’elle reste dans le cadre de la logique industrielle,le respect mutuel et l’harmonie régionale.

  2. L’une des conditions primordiale requise pour la réussite de ce projet : c’est que l’Algérie doit avoir l’exclusivité’ absolue et inconditionnelle dans la zone Maghreb et même Nord Afrique des models qui lui sont proposes.
    Autrement, ça sera un coup bien fourre’,cette fois ci.

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