Les populations du sud du pays n’en décolèrent pas. Elles semblent inscrire leurs protestations, contre l’exploitation du gaz de schiste, dans la durée. En dépit des assurances du gouvernement, quant aux conséquences de fracturation utilisée dans l’exploitation du gaz de schiste, les protestataires poursuivent leurs actions de rue, bouclant leur deuxième semaine. Même les tentatives d’apaisement, entreprises par différents responsables et autres experts du domaine, qui se sont déplacés dans cette région, se sont avérées infructueuses. Les populations maintiennent la pression en exigeant l’arrêt, pur et simple, de l’exploitation du gaz non conventionnel. L’APS rapporte que les citoyens du Sud se sont mobilisés dans plusieurs villes de cette région. En effet, avant-hier, la protesta a gagné plusieurs localités, ponctuées, notamment, par des actions de rue, dont certaines étaient préméditées, pendant que d’autres se sont produites spontanément. Ainsi, jeudi dernier, les populations de plusieurs villes ont investi la rue, pour réagir à la décision du gouvernement de maintenir l’exploitation de ce gaz appelé «roche-mère». À In Salah, foyer qui a enregistré les premières actions contre le gaz conventionnel, une grande marche ayant drainé des centaines de participants a eu lieu au chef-lieu de la ville. Les marcheurs ont battu le pavé des artères principales de leur cité, en scandant des slogans «anti-gaz de schiste», avant d’observer un rassemblement devant le siège de la daïra. En effet, ils ont réitéré leur demande de «l’intervention des pouvoirs publics pour la suspension du projet de gaz de schiste». À Tamanrasset, chef-lieu de wilaya, un mouvement de protestation à lequel se sont joints des étudiants, lycéens, collégiens et autres citoyens lambda, a été entamé depuis le centre universitaire Hadj-Moussa-Akhamoukh, jusqu’au siège de la wilaya. Il s’est s’achevé par un sit-in sur place. Au niveau du quartier, dit Tahaggart de la même ville, des banderoles exprimant le rejet du gaz non conventionnel, en exploitation à In Salah, ont été accrochées partout sur les murs. Toute la ville de Tamanrasset a été paralysée, car les commerçants, exerçant tout au long de l’itinéraire de cette marche populaire, ont baissé rideau, pour se solidariser avec leurs concitoyens. La même action de protestation a été tenue à Ouargla, où de nombreux citoyens, tous âges confondus, se sont montrés solidaires avec leurs compères de In Salah, en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre autres, «Nous sommes In Salah» et «Non à l’exploitation du gaz de schiste», rapportent plusieurs sources.
Le CNDDC solidaire
Le CNDDC (Comité national pour la défense des droits des chômeurs) a soutenu cette manifestation. Cette action s’est débutée de la place Souk-el-Hadjar pour se diriger vers le siège de la direction des mines de cette wilaya. Ce n’est pas tout, puisqu’à la ville de Djanet, dans la wilaya d’Illizi, un rassemblement devant la salle de cinéma de cette ville, suivi d’une marche populaire, ont été au menu de la protestation. Là encore, même topo, les manifestants se sont exprimés d’une voix commune, en défaveur de l’exploitation du gaz de schiste, et l’arrêt immédiat du puits-pilote lancé à In Salah. Les sources APS font également part de l’organisation d’autres actions de rue, à Adrar et Djelfa, où les manifestants ont répondu à l’appel aux protestations «anti-gaz de schiste». La sortie du conseiller du ministre de l’Énergie, Ali Hached, avant-hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III, est de toute apparence «peu-convaincante» aux yeux des protestataires de In Salah, à Tamanarasset. «Je rassure les gens concernés par cette problématique que la plupart des nuisances… sont tout à fait maîtrisées, et ne constituent aucun danger…», a-t-il souligné. Au contraire, cela semble attiser davantage l’appréhension des populations du Sud, tant les pouvoirs publics n’ont pas répondu à leur revendication de «l’arrêt du puits-pilote où l’exploitation du gaz est lancée, avant d’aller vers un débat national pour discuter de la question», comme le demandent. À rappeler que Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie, a dit la même chose que son conseiller. S’étant dépêché en urgence à In Salah, jeudi dernier, il avait assuré que «le gaz de schiste ne comportait aucun risque», avant d’inviter les protestants «à faire preuve de sagesse», au cours d’une réunion qu’il avait tenue avec les notables de la région. Jeudi dernier, un émissaire dépêché de la Présidence aurait été attendu à In Salah, rapportent plusieurs sources. Cependant, rien n’a été confirmé jusque-là. S’il s’agit d’un responsable envoyé par le Chef de l’État ?, en réponse notamment à la population qui en avait fait appel au président de la République, «d’intervenir afin d’arrêter l’exploitation du gaz de schiste, dans cette région du Sud». Rappelons également que les élus APW de Tamanrasset ont apporté leur soutien en faveur des revendications de leurs concitoyens, en interpellant à leur tour le Chef de l’État, de procéder à mettre fin à l’exploitation du gaz non conventionnel.
Farid Guellil
bonjour
du jamais vu dans le monde entier sauf en Algérie un ministre qui décide ET IMPOSE sa décision a toute un peuple pour qui ce prend t’il oui y a danger car ce produit et un danger de l’environnement
pourquoi la France la chine les usa et inci t ‘autres pays ne veulent pas exploite ce produit (gaz schiste) sont ils pas en mesure de le faire sauf en Algérie non car en Algérie ses les étrangers qui décide de notre avenir alors monsieur le ministre vous ignorez que ce produit porte un grand danger aullieux d’aller vers d’autre ressources comme l’énergie solaire l’agriculture et plusieurs autre débouches avec ses 70 million de dollars vous ferez un paradis dans le grand sud algérien voila comment les hommes sages réfléchisse mais héla a voir vos déclaration je pense que vous perdez le sens de la réalité