Une fois mises en service, les six stations d’épuration, dont deux, sont opérationnelles à Sidi- Merouane et à Oued-Athmania. les eaux de barrage, seront quasiment protégées de toute pollution, a tenu à préciser le ministre, ajoutant que les deux autres stations, qui sont en voie de réalisation dans la wilaya d’Oum-El Bouaghi, auront à contribuer à la purification de ces eaux. Le même responsable a ordonné aux responsables locaux de l’hydraulique de brancher les 16 communes du nord de la wilaya, au réseau d’alimentation en eau potable à partir du géant barrage de Béni-Haroun. Tous les moyens devront être mobilisés pour concrétiser ce projet avant l’été. » L’idée d’alimenter ces communes en eau à partir du barrage de Tebellout, dans la wilaya de Jijel, est à écarter, car ce dernier aura ses propres fonctions. », a précisé le ministre. Lors de son passage à la méga-station de pompage de Douar Lbidi, considérée comme le cœur du système de transfert de Béni Haroun, le ministre a assisté à la présentation du projet de sécurisation de ladite station, qui consiste en la création d’un système alternatif d’alimentation en eau de toutes les wilayas branchées à Béni Haroun. «En cas de panne simultanée des deux géantes pompes de refoulement de la station, le système alternatif continue à fonctionner et à assurer 40% des besoins en eau potable des régions alimentées par Beni Haroun», a-t-on expliqué. D’autre part, en évoquant les eaux de surplus déversées par le lac de Beni Haroun en période de pluie notamment, et que le ministre évalue à plus de 5 milliards de mètres cubes annuellement, Necib révèle que son département étudie présentement la possibilité d’édifier un ouvrage en aval de la digue de Beni Haroun pour la reprise de ce volume d’eau. Concernant les ruptures d’alimentation en eau potable à cause des défaillances affectant la conduite principale d’adduction suite au glissement de terrain, surtout en période hivernale, le ministre a insisté sur la nécessité de trouver une solution radicale à ce problème.
A. Ferkhi