Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), d’obédience islamique Abdelilah Benkirane, qui aurait dû se suicider politiquement depuis la signature, par le chef du gouvernement Saadedine Othmani, son acolyte dans cette formation politique, des accords de normalisation avec l’entité sioniste est revenu cette semaine pour sériner des mensonges.
Ce pantin, véritable soubrette du Makhzen et du roi M6, a profité cette fois d’une allocution prononcée à l’occasion du 9e congrès de son parti pour s’attaquer à l’Algérie et ses dirigeants en l’invitant à « corriger son erreur » et à « reconnaitre la souveraineté » du Maroc sur le Sahara occidental. Son laïus, truffé de mensonges et de contre-vérités est en fin de compte un appel du pied au roitelet, à sa cour et au Makhzen. C’est une nouvelle offre de service pour tenter de gagner les faveurs de ses maîtres. Il singe les courtisanes qui se plient en quatre, qui se fardent, se parent d’or et font des courbettes pour plaire au maître des lieux en empruntant le discours éculé de l’Algérie partie prenante dans le conflit du Sahara occidental. Or il sait pertinemment que l’Algérie n’est partie dans ce conflit qui est inscrit au niveau des instances internationales, depuis 1963, comme le résultat d’un fait colonial qui doit être réglé conformément au droit international. Pour sa gouverne, l’Algérie est fidèle à ses positions de principe de soutien aux causes justes et la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance en est une. Cette momie conservée dans un sarcophage façonné par le Makhzen est convaincue que les islamistes ne sont pas dans les bonnes grâces du roi mais malgré ce désamour Benkirane continue son œuvre grotesque de séduction.
M6 avait bien utilisé le PJD pour éteindre, en 2011, la contestation qui avait gagné le Maroc dans le sillage de ce qu’on appelle le « printemps arabe ». Il l’avait mené en bateau et fait obstruction à la constitution d’un gouvernement issu de la majorité de son parti après des législatives restées comme un modèle de fraude en 2016. Dans un post publié sur sa page officielle, le journaliste sahraoui Mohamed Radi Ellili rappelle à Benkirane ses crasses et ses tentatives éhontées de plaire à ses maîtres, le roi et le Makhzen. Il affirme que dans son discours prononcé à l’ouverture du 9e congrès de son parti, il avait usé de mensonges en évoquant l’Algérie et a sorti une grosse couleuvre en affirmant que le gouvernement d’Akhenouch a refusé aux représentants du Hamas, de rentrer au Maroc pour assister aux travaux du congrès du PJD en qualité d’invité.
« Or, précise Mohamed Radi Ellili, c’est le mouvement palestinien qui a décliné l’invitation en soulignant qu’il ne pouvait pas se permettre de trahir le sacrifice des martyrs de Ghaza en honorant l’invitation d’un complice du génocide qui cible les palestiniens et d’un parti islamiste qui a paraphé les accords Abraham. Tout en rappelant que le journaliste marocain Ali Lamrabet avait qualifié Benkirane de marionnette et « d’amuseur des foules », Mohamed Radi Ellili le met au défi de dire la vérité sur la mort du ministre d’État marocain Abdallah Baha, mort le 7 décembre 2024, percuté par un train au même endroit où, un mois plutôt un leader de la gauche meurt noyé dans sa voiture dans des conditions obscures. Benkirane sait beaucoup de choses concernant cette affaire, mais il continue de se taire, affirme Mohamed Radi Ellili dans son post. Finalement Benkirane qui est une courtisane frappée du syndrome de Pinocchio devrait retourner, mille fois sa langue dans sa bouche avant de parler de l’Algérie ou de débiter des mensonges car les crasses qu’il traîne sont aussi grandes et aussi nombreuses que les poils qui garnissent encore sa tête d’écervelé.
Slimane B.