La fortune controversée de Mohammed VI revient à la une de l’actualité traitant des affaires des familles royales dans le monde, et ce dans un contexte marqué par un sans précédent marasme économique et social prévalant au Maroc. Le tabloïd britannique Daily Express, s’est particulièrement intéressé aux fortunes des rois en Afrique en les comparants à la richesse du roi du Royaume-Uni. Selon le célèbre quotidien londonien, M6 dispose d’une fortune équivalente à trois fois celle de Charles III. Ce qui fait de lui le plus riche parmi ses pairs africains. Qu’en est-il du montant de cette richesse ? Celui qui passe le plus clair de son temps dans ses manoirs achetés au prix fort à l’étranger, où il mène une vie de dévergondé en dehors du Palais royal de Rabat qu’il réduit à une seconde résidence, loin de ses sujets auxquels il tourne souvent le dos à chaque fois qu’une crise tape à la porte, aurait une fortune qui peut atteindre aujourd’hui quelque 8 milliards de dollars. En 2015 déjà, le magazine spécialisé Forbes l’a estimée à 5 milliards USD, ce qui fait de M6 le cinquième homme le plus riche en Afrique. Il dispose de biens immobiliers un peu partout dans le monde. Sans parler des résidences luxueuses qu’on ne peut compter sur les doigts d’une main, il s’est offert un hôtel de 80 millions de dollars au cœur de Paris. Des dizaines de véhicules haut de gamme et deux avions Gulf Stream … pour compléter le tableau. En parallèle à cette fortune amassée sur le dos, et à son détriment, du peuple marocain, la famille royale tire sa richesse des revenus de la drogue qui se comptent par des milliards de dollars par an. Cet argent sale est ensuite blanchi dans des biens mobiliers et immobiliers. Là où le bât blesse, c’est le marasme économique et social dans le royaume. Selon les derniers rapports internationaux sur la situation, pendant que la famille royale mène un train de vie dans l’opulence avec un budget extravagant de 2,5 milliards de dirhams, soit environ 235 millions d’euros, les Marocains crèvent de faim. Aujourd’hui, ils sont 9 millions de citoyens classés pauvres. Les indicateurs dressés dans le dernier rapport de la Banque mondiale sont marqués du rouge. « Les entreprises et les ménages marocains peinent à se remettre des chocs récents», pouvait-on rappeler à ce titre, alors que « Le Maroc connaît une forte augmentation des faillites d’entreprises », indique la B.M qui cite un marché du travail en déclin avec la perte de près de 200.000 emplois en milieu rural ».
Farid Guellil