Pour l’expert brésilien Vinícius Rodrigues Vieira, dans la guerre génocidaire du peuple palestinien, depuis un an, par l’armée d’occupation israélienne, « Les États-Unis veulent signaler au Moyen-Orient qu’ils ne cèderont pas de terrain à la Chine et à la Russie » a-t-il expliqué, au média russe, Sputnik.
Par conséquent, poursuit le spécialiste en relations internationales « toute perte d’espace, ou chaque centimètre par Israël, est d’abord une perte pour les États-Unis, dans la mesure où Tel Aviv est un bras de Washington, dans cette région, dans une lutte mondiale plus large », Vinícius Rodrigues Vieira. Selon lui, l’occupant israélien assume ce rôle, qu’il lui a été attribué, lors de son implantation, en 1948, après la seconde guerre mondiale , et d’avantage « depuis la fin de la guerre froide » et que l’entité sioniste est loin d’être un allié de Washington, mais un exécutant de la politique étasunienne.
Pour la Maison-Blanche, l’Iran représentant une menace primordiale, de portée stratégique, pour maintenir et consolider l’influence des Etats-Unis au Moyen-Orient, c’est pourquoi, explique –t-il «avant tout, l’objectif de Washington est d’affaiblir l’Iran », soutien cinsidérable à l’axe de la résistance, contre le système colonial sioniste en Palestine et à l’hégémonie des Etats-Unis. Pensant que « si une attaque israélienne détruit la chaîne de commandement de la résistance libanaise » , suivra selon les calculs des Etats-Unis « le sentiment de fragilisation de l’Iran », ce qui n’est pas une chose acquise, sur fond des expériences historiques des luttes des peuples, pour leur dignité, liberté et souveraineté Poursuivant dans la défense et la fortification de leurs intérêts économiques et géopolitiques, « les États-Unis se permettent ainsi de mener un double jeu ». Il s’agit dira –t-il « de soutenir » la machine de guerre israëlienne, dans le cadre du rôle précité de l’entité sionsite , « , contre un ennemi, tout en tenant un discours favorable à une solution politico- diplomatique », laquelle, pour rappel, n’a pas vu le jour depuis plus d’un an, sur fond du veto américain, au Conseil de sécurité contre l’arrêt de la guerre d’Israël.
Vinícius Rodrigues Vieira. conclu que « grâce à cette position, Washington maintient un état de guerre permanent, sans vaincre définitivement l’ennemi » sur fond de sa gestion du conflit, et ainsi « les Etats ne s’exposent pas au risque d’un conflit régional».
R.I.
