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Campagne, le jour d’après

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Silence électoral oblige, on se tient à carreau ! Aucune propagande politique n’est tolérée pendant les trois jours précédant le scrutin du 7 septembre. Les candidats et leur entourage militant et sympathisant sont prévenus. Les médias aussi ont le devoir moral de cesser un moment de jouer « le héraut ». L’ANIE a été claire à ce sujet. Cette trêve court depuis ce 4 septembre à minuit jusqu’à demain vendredi à minuit. Le lendemain, c’est bureaux de vote seront ouverts pour accueillir les électeurs. Jusque hier soir, nous estimons que tout se passait comme prévu. A s’y méprendre, aucun incident majeur n’a été signalé. On s’en est aperçus même. On a tendu l’oreille, regardé dehors et jeté un coup d’œil dans les réseaux sociaux : rien, nada et « walou » pour les intimes ! Le silence était assourdissant. On dit que la loi c’est la loi, mais tâchons, pour les méticuleux, de savoir qu’elle tolère des exceptions. Baissons la garde, car il n’a jamais été question d’interdire de parler de l’élection. Et ni encore moins de l’opération de vote. C’est un devoir-peut-être même une obligation ?- pour les médias et de l’ANIE de promouvoir l’opération électorale. Dit autrement, rien n’empêche de parler des aspects liés aux préparatifs et les conditions de déroulement de l’opération de vote. La procédure aussi. Par exemple, comment, pour un novice, procéder pour accomplir son devoir électoral. L’acte peut paraitre banal, mais beaucoup parmi nos jeunes concitoyens ont besoin d’une orientation pour pouvoir glisser le bulletin dans l’urne. D’ailleurs, faut-il le souligner, ces trois jours consistent en une sorte de trêve pour permettre aux électeurs de réfléchir avant de choisir leur future Président samedi prochain. Par ailleurs, les spécialistes ont profité de l’aubaine pour donner leur impression sur le déroulement de la campagne électorale. Le commun des politologues et spécialistes de la communication estiment que cette période préélectorale s’est déroulée dans de bonnes conditions organisationnelles et en toute régularité et objectivité.

A commencer, par la présentation des programmes électoraux où le citoyen et ses préoccupations quotidiennes ont été dans le cœur. Ainsi, cité par l’APS, le doyen de la Faculté des sciences politiques et des relations internationales de l’Université d’Alger 3, Slimane Aradj, a fait remarquer que la campagne était marquée par « une concurrence loyale et rationnelle, traduite par le niveau du discours politique des candidats et de leurs représentants ayant démontré une maturité politique élevée ». Pour sa part, l’enseignant en sciences de l’information et de la communication à la même université, Ammar Abderrahmane, pense, lui, que la campagne était ponctuée de « discours politiques équilibrés. »

Farid Guelli

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