Au lendemain du vote par le Conseil de sécurité de la résolution proposée par les États-Unis, visant, selon la lecture palestinienne, à mettre fin à l’agression sioniste contre Ghaza, au retrait des forces d’occupation, au retour des déplacés et la reconstruction de Ghaza, l’armée d’occupation sioniste a poursuivi ses bombardements par l’aviation et l’artillerie provoquant des massacres parmi la population palestinienne. Hier, le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, en cours depuis le 7 octobre dernier, s’est élevé à 37 164 martyrs et 84.832 blessés, ont indiqué les autorités palestiniennes de la Santé. Pour le moment, rien n’indique une quelconque pression de l’administration américaine pour obliger l’entité sioniste à arrêter la guerre. C’est le test de vérité concernant les intentions réelles des États-Unis : s’agit-il d’une démarche sincère pour mettre un terme au massacre de civils par l’armée sioniste ou d’une manœuvre dans l’intérêt de l’entité sioniste ? Le leader du mouvement Hamas, Sami Abu Zuhri, a déclaré que le mouvement avait accepté la résolution du Conseil de sécurité concernant le cessez-le-feu, le retrait sioniste et l’échange de prisonniers, et qu’il est prêt à négocier les détails. Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a déclaré que le chef du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahou, l’avait informé qu’il était « attaché à la proposition de cessez-le-feu dans la bande de Ghaza », au moment où les responsables sionistes insistent pour confirmer la poursuite de l’agression. En effet, après que le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté , lundi, à une majorité de 14 voix, un projet de résolution américain appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, le représentant de l’entité sioniste auprès des Nations unies, Riot Shapir Ben-Naftali, a annoncé qu’« Israël poursuivra ses opérations à Ghaza jusqu’à ce que tous ses objectifs soient atteints ». Hier, les familles des prisonniers israéliens ont manifesté devant l’hôtel Kempinski à Tel Aviv, où le président de l’entité sioniste Isaac Herzog rencontrait le secrétaire d’État américain Anthony Blinken,. Elles exigeaient un accord pour le retour des prisonniers détenus dans la bande de Ghaza. Les médias de l’entité sioniste affirment que Netanyahou investit dans la guerre pour ses intérêts personnels et expose la sécurité de l’entité sioniste à l’effondrement.
Sur le terrain
Sur le terrain, les forces d’occupation reconnaissent la mort de 4 soldats de « Givati », dont un commandant de compagnie, tués hier lundi lors des combats qui se déroulent à Rafah, au sud de la bande de Ghaza. Les médias sionistes ont indiqué que « les quatre soldats tués à Rafah sont entrés dans un bâtiment préalablement piégé ».
L’armée d’occupation sioniste a annoncé que 6 autres soldats israéliens avaient été blessés à Rafah, dont 5 dans un état grave. Les autorités de l’entité sioniste sont accusées localement d’avoir dissimulé un bilan bien plus important de morts et de blessés dans les rangs de l’armée, dans un contexte de secret militaire et de censure stricts, alors que les vidéos de la résistance palestinienne, qui sont publiés par ses médias militaires, montrent que les pertes israéliennes en vies humaines et en équipements sont bien plus importantes que ce qui est annoncé. Les aveux israéliens sur l’ampleur des pertes se poursuivent à un moment où la résistance palestinienne continue de s’engager dans des affrontements féroces avec les forces d’occupation dans la bande de Ghaza, sans parler des pertes infligées aux rangs de l’occupation par les forces de l’Axe de la résistance constitué par le Front de soutien au Liban et les fronts en Irak, au Yémen et en Syrie. Le Hezbollah – continue de cibler les sites d’occupation dans les territoires libanais occupés. , et à la frontière avec la Palestine occupée, et au nord.
Ainsi, au sud-Liban, la résistance a annoncé que son unité de défense aérienne a tiré un missile sol-air sur un avion ennemi sioniste qui a violé l’espace aérien libanais et l’a forcé à se retirer vers la Palestine occupée et à quitter immédiatement l’espace aérien libanais.
M. R.
