Accueil Edito L’agriculture intensive chinoise à saisir

L’agriculture intensive chinoise à saisir

0

Les Algériens connaissent bien les chinois et la qualité de leur travail. Au moins depuis le début du millénaire. À cette date-là, les premiers contrats algéro-chinois concernaient le logement, plus précisément la formule location-vente. Puis le partenariat s’est étendu à d’autres secteurs économiques. Indépendamment de la coopération algéro-chinoise dans le domaine de l’industrie de défense dont on a commémoré le 40ème anniversaire l’an dernier. Sinon, pour tous les autres domaines, la coopération a été ouverte avec la construction de logements d’abord, d’infrastructures et des services ensuite. L’organisation, la qualité et la vitesse de réalisation des chinois sont reconnues par l’ensemble des Algériens. D’ailleurs beaucoup de nos concitoyens lambda ont fait appel à des Chinois présents dans notre pays qui pour construire une maison, qui pour réaliser une usine. Ceci en parallèle des projets autrement plus importants que leurs entreprises réalisent dans le cadre des marchés publics.
Aujourd’hui c’est « une délégation du gouvernement de la province de Shaanxi (qui) séjourne depuis quelques jours à Alger pour explorer des projets de coopération et de partenariat entre l’Algérie et la Chine, profitant de la dynamique créée par la visite effectuée, en juillet dernier en Chine, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et sa rencontre avec le président chinois, M. Xi Jinping » a indiqué mardi dernier l’APS. On apprend également que « cette province (Le Shaanxi) possède de grandes ressources agricoles, une industrie agroalimentaire moderne et une université spécialisée dans la recherche agricole ». C’est une région où est pratiquée la double récolte annuelle. La culture intensive aussi. Les principaux produits agricoles dans cette région sont entre autres le coton, les betteraves à sucre et le colza. Autant de produits que notre pays, grâce au programme du président Tebboune, projette de produire en grande quantité et de manière intégrée pour se substituer à l’importation. Parmi les partenariats possibles, celui qui pourrait s’inscrire avec les Chinois est le bienvenu.
Ce sont des réalisations qui se prêtent très bien dans notre grand Sud. Il y a les grandes surfaces nécessaires, l’eau de la nappe albienne et l’électricité à partir d’énergies fossiles ou renouvelable comme le solaire. Toutes les conditions sont réunies. Il ne manque que la technologie que nos amis chinois possèdent.
La délégation qui séjourne dans notre pays vient d’une région « le Shaanxi (qui) est un véritable pôle de la recherche scientifique et technologique, avec plus de 1 500 institutions de recherche scientifique de différents types, qui ont facilité l’émergence d’une véritable industrie de la haute technologie » précise encore la dépêche de l’APS. Avec eux, le sucre et la poudre de lait algériens sont à portée de mains !
Zouhir Mebarki

Article précédentNETANYAHOU DÉCIDE LA FERMETURE D’AL-JAZEERA À EL-QODS : Israël veut massacrer à huis clos
Article suivantUn reporter dans la rue : La mode de l’Iftar dans la rue