Accueil ACTUALITÉ BALLET DIPLOMATIQUE À LA 54e FIA : Messages d’Alger pour le monde 

BALLET DIPLOMATIQUE À LA 54e FIA : Messages d’Alger pour le monde 

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« L’Algérie est l’amie de tous les pays, hormis ceux qui nous sont hostiles ». Ce principe est récurrent dans les discours du président Abdelmadjid Tebboune quand il aborde le système de relations internationales, dans un contexte mondial marqué par des tensions qui mettent en danger la paix.

Il n’est pas surprenant de constater l’impressionnante présence du corps diplomatique étranger accrédité en Algérie à l’inauguration ce mardi à Alger, par le président Tebboune, de la 54e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), placée sous le thème « Algérie: vision et nouvelles perspectives ». Trente pays, parmi lesquels vingt sous pavillon officiel, participent à la FIA, dont l’Italie est l’invitée d’honneur ; la Chine et la Russie sont représentées par des participations individuelles. Il y a 165 exposants étrangers sur les 638 entreprises présentes. La Jordanie arrive en tête des participants étrangers à cet évènement avec 25 entreprises, suivie de la Turquie (22), l’Iran (12), le Pakistan (11) et la Palestine (10). La FIA a visiblement gagné en notoriété. La séquence diffusée par la télévision algérienne qui montre le président Tebboune échanger des paroles avec les représentants diplomatiques présents à la cérémonie d’ouverture de la FIA, dure plus de 8 minutes. Les images expriment parfaitement l’excellence des relations entretenues par l’Algérie avec ses partenaires économiques et diplomatiques étrangers qui n’ignorent pas la volonté des dirigeants algériens, exprimant un sentiment unanimement partagé dans le pays, d’agir en toute souveraineté dans leurs relations internationales. Le président Tebboune l’a souligné dernièrement lors de la visite d’Etat qu’il a effectuée en Russie: « les Algériens, nés libres, resteront souverains dans leurs décisions et leurs positions ». Une de ces décisions concerne l’offre de médiation de l’Algérie dans la crise ukrainienne, qui a été acceptée par la Russie. On se rappelle à ce propos la réponse du président Tebboune, lors d’une interview accordée à la chaîne d’information « Al-Jazeera », à une question sur la possibilité pour l’Algérie de jouer un rôle de médiation entre la Russie et l’Ukraine. Le président Tebboune avait déclaré qu' »elle est qualifiée pour le faire, étant parmi les pays ayant suffisamment de crédibilité pour être médiateur dans de nombreux conflits, même ceux qui ne concernent pas le continent africain ». « Nous l’avons fait à maintes reprises, vu le poids de la diplomatie algérienne. Il y a toujours eu un résultat. L’Algérie n’intervient jamais dans une médiation si elle n’est pas sûre du résultat », avait-il assuré. L’Algérie veut démontrer son leadership dans le domaine de la promotion des valeurs de la paix et la résolution pacifique des conflits. Cette ambition est validée par les faits, en partie l’action de l’Algérie en sa qualité de cheffe de file de la médiation internationale pour restaurer la paix et la stabilité au Mali. Cette action de l’Algérie en faveur de la paix, est saluée dans les institutions comme l’ONU et son Conseil de sécurité. L’Algérie agit de la même façon pour aider la Libye à avancer sur le chemin de la paix et de la stabilité.  C’est cette vision des relations internationales que l’Algérie fera valoir au sein du Conseil de sécurité, en tant que partenaire stratégique et État qui contribue pour l’instauration de la paix et de la sécurité par, notamment, les règlements pacifiques des conflits et les négociations qui permettent de prévenir le recours à la guerre. Tout dernièrement, au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), dont il était l’invité d’honneur, le président Tebboune a appelé « à la conjugaison des efforts, et à œuvrer de concert dans le cadre d’une approche participative et solidaire tenant compte des intérêts et des préoccupations de toutes les parties, notamment des pays pauvres, en proie à des perturbations et à des guerres ». Il a  souligné qu’il « n’existe point de gagnant dans une guerre: toutes les guerres sont perdues », souhaitant « prospérité et bien-être à l’humanité, notamment aux peuples pauvres ». Cette conviction explique l’insistance de l’Algérie, à travers son  président, sur le développement économique national dont la FIA est le reflet aussi bien par les réalisations et projets qui y sont exposés que par la présence des partenaires étrangers, en particulier les pays des BRICS. Devant le Forum économique international de Saint-Pétersbourg (plus de 17.000 participants représentant près de 130 pays), le président Tebboune a réaffirmé la détermination de l’Algérie à rejoindre les BRICS, « dans les plus brefs délais », pour pouvoir « libérer son économie de certaines pressions ». Dans le même esprit, le président Tebboune s’est déclaré favorable à une monnaie arabe unifiée. Il a formulé le souhait de parvenir à des décisions dans ce cadre.
M’hamed Rebah

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