Les consultations menées à El-Mouradia autour de l’initiative de rassemblement consistant en une main tendue par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à tous les patriotes jaloux de construire leur pays parmi ceux qui ne s’inscrivent pas dans la lignée des « traitres » à la Nation, continuent à drainer du monde parmi les partis politiques au palais d’El-Mouradia. Comme il fallait s’y attendre, les deux parties ont échangé autour de la nécessité de renforcer le front interne pour faire face aux défis extérieurs.
Hier, en effet, comme nous l’apprennent deux communiqués de la présidence de la République, le chef de l’État a reçu, successivement, la présidente du parti Tajamoue Amal El-Djazaïr, Mme Fatima Zohra Zerouati, et le président du parti El-Fadjr el-Jadid, Tahar Benbaïbeche. Selon la même source, les deux audiences se sont déroulées au siège de la Présidence en présence du directeur de cabinet à la Présidence de la République, Abdelaziz Khellaf.
Aujourd’hui, soit un mois après le début des consultations menées par le président Tebboune avec les partis politiques et les personnalités nationales, du moins pour ceux et celles reçues et ayant accepté de jouer le jeu d’un front interne solide, salutaire pour le pays, l’initiative de rassemblement a été accueillie favorablement. En sus des chefs des formations politiques qui, avec les deux dernières consultations ont atteint une dizaine environ, le monde syndical et sociétal dont on peut citer l’Union générale des travailleurs algériens également reçue en audience, l’organisation de la Société civile représentée par Abderrahmane Hamzaoui, président de l’Observatoire national de la société civile, ont adhéré à l’appel du président de la République. Comme l’a souligné la présidente de Taj, au sortir de l’audience au palais d’El-Mouradia, les défis auxquels fait face l’Algérie aujourd’hui appellent à multiplier et à maintenir à flot le dialogue politique en vue de renforcer un front interne capable de porter la voix. À ce titre, l’exemple, en la matière, cite Fatma Zohra Zerouati, reste le retour de la diplomatie algérienne dans le concert des Nations.
Farid Guellil
