La première semaine de la campagne électorale s’achève aujourd’hui après huit jours d’activité des partis politiques et des indépendants candidats aux élections locales du 27 novembre, et ce afin de convaincre les citoyens à aller voter en faveur de chacun.
Or que, et malgré la participation d’une cinquantaine de partis et de plus de 900 listes d’indépendants (plus de 400 000 candidats), la première semaine n’a pas été comme attendue, ces derniers (candidats) avaient de la peine à se faire remarquer et à faire entendre leurs voix. « C’est un démarrage au ralenti » et « timide » peut-on observé dès les premiers jours. Cette semaine manquait de dynamisme et activité politique qui se limitait à des meetings animés par les chefs de certains partis à moitié vides et en absence des sorties à proximité, et de contact direct avec les citoyens, accordant dans ce cadre de communication plus d’importance aux médias de masse, surtout la télévision nationale. Alors que dans ce genre d’élections locales, il est plus judicieux pour les concernés de privilégier deux types de communication : la communication interpersonnelle et la communication de groupe (meetings et rencontres de proximité). En outre, et comme on l’avait déjà constaté le discours politique était loin de préoccupations sociales des citoyens, sans parler des panneaux d’affichage qui aux 7ème jour sont toujours vides. Quant au discours politique prononcé par certains chefs de parti en animant des meetings en salles fermées, ignorant le protocole sanitaire mis en place par l’Autorité nationale indépendante des élections, et le ministère de la Santé pour prévenir contre la propagation du virus corona. Ce dernier ( le discours) était principalement concentré sur la politique et les questions internationales, marginalisant la vie sociale du citoyen et ces préoccupations, alors que le pays fait face à une dégradation du pouvoir d’achat et les difficultés des conditions de vie, augmentation des prix et autres problèmes comme le logement etc…
Sarah Oubraham