Les espoirs placés sur la sélection nationale des moins de 20 ans (U20) pour permettre à l’Algérie de mettre un terme à de longues années de disette et se qualifier à la prochaine CAN de la catégorie, commencent à se fondre comme neige au soleil.
Cette équipe, dont on n’a pas cessé de tarir d’éloges sur ses talentueux jeunes, n’a désormais plus son destin entre les mains. Il faudra tout simplement un miracle pour espérer décrocher l’un des deux billets qui donnent accès au prochain rendez-vous continental prévu en février prochain en Mauritanie. En effet, la défaite concédée par les protégés de Saber Bensmaïn contre leurs homologues marocains vendredi (0-1) lors de la 2e journée du tournoi de l’Union nord-africaine (UNAF) qui se poursuit à Tunis, diminué considérablement les chances algériennes dans la course à la qualification.
Après avoir longtemps tenu le point du nul, l’équipe algérienne a craqué dans le dernier quart d’heure du match suite à une sortie hasardeuse du gardien de but Boulhendi (OGC Nice) qui a profité à un attaquant marocain pour marquer d’une tête rageuse (76’).
En totalisant seulement un point en deux matchs, les Verts ont besoin d’un miracle pour se qualifier à la CAN-2021 en Mauritanie. Pour ce faire, ils doivent remporter leur prochain match face à la Libye sur un score large, tout en espérant des faux pas de leurs deux principaux concurrents dans ce groupe à savoir le Maroc et la Tunisie. L’Egypte ayant déclaré officiellement forfait vendredi. Il faut dire que les plus avertis parmi les spécialistes n’ont nullement été surpris par ce triste sort que sont en train de connaître les jeunots des Verts. Ces derniers, de l’avis même de leur entraineur, n’ont pas bien préparé la compétition malgré qu’ils disposent d’un effectif bien garni de talents. Ce n’est d’ailleurs qu’en juillet passé que ces jeunes ont renoué avec l’entrainement après plusieurs mois d’arrêt à cause du Covid-19. Ce même motif a privé les camarades de Bachir Belloumi, qui n’est autre que le fils de l’ancienne star du football algérien, Lakhdar Belloumi, d’affronter des sparring-partners de valeur en amical, se contentant de donner la réplique à des clubs de la Ligue 1. Ce ne fut pas le cas pour les Marocains et les Tunisiens en particulier, dont le programme de préparation fut très riche, et ni le Covid-19, ni aucune autre circonstance n’a fait empêcher les responsables de leur football à croiser les doigts. Même les quelques joueurs auxquels on a fait appel de France, n’ont pas eu le temps nécessaire pour se fondre dans le groupe, et cela s’est bien sûr répercuté négativement sur leur rendement jusque-là.
H. S.
