Accueil Culture+ Festival international d’Oran du film arabe : L’édition 2019 impactée par...

Festival international d’Oran du film arabe : L’édition 2019 impactée par la baisse du budget

0

Le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, a estimé, jeudi à Alger, que «la baisse considérable» du budget et «le manque de professionnalisme» en matière d’organisation ont eu un impact négatif sur le déroulement de la 11ème édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA), organisée du 25 au 31 juillet 2018.

Lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Mihoubi a fait état d’une baisse «considérable» du budget alloué au FIOFA, précisant qu’il est passé de «175 millions dinars en 2014 à 40 millions de dinars en 2018», ce qui a impacté la dernière édition. En réponse à la députée Akila Rabhi (FLN), le ministre a indiqué que le manque de professionnalisme en matière d’organisation a été constaté dans «l’hébergement, le protocole et la programmation des projections». Le Commissariat du FIOFA a été instruit de trouver «des ressources financières en dehors du budget de l’Etat», de corriger les insuffisances enregistrées en matière de programmation et de choix des films, de parfaire la communication avec les professionnels et les médias et de recourir aux compétences nationales dans le domaine du cinéma, a-t-ajouté.
Par ailleurs, le ministre de la Culture a affirmé que les films projetés au Festival, depuis son officialisation en 2007, «ne sortent pas du cadre du respect des lois algériennes, notamment la loi de 2011 relative à la cinématographie», indiquant, cependant, que «le cinéma c’est aussi des expériences étrangères différentes de la nature de la société algérienne». «Il existe, certes, une marge de liberté, mais toujours dans la cadre du respect de ces lois», a-t-il soutenu. Par ailleurs, et en réponse à une question du député Mohamed Kadik (FLN) relative à «la légalité» du recouvrement par l’Office national des droits d’auteurs et des droits voisins (ONDA) des montants auprès des commerçants ayant installés des postes téléviseurs à l’intérieur de leurs magasins, M. Mihoubi a expliqué que l’ONDA imposait à ces commerçants «des montants forfaitaires, habituellement symboliques, à payer annuelles, car il s’agit d’une exploitation pour attirer les clients». Cette procédure, s’inscrit dans le cadre de l’ordonnance 03-05 du 19 juillet 2003 relative aux droits d’auteurs et aux droits voisins, a souligné le ministre. A ce propos, M. Mihoubi a fait état d’un avant-projet de loi, «en cours d’élaboration» par son département, modifiant l’ordonnance 03-05, afin de clarifier et faciliter l’application de certaines dispositions et introduire de nouvelles, pour être au diapason de l’évolution qu’enregistre le domaine des droits d’auteurs et des droits voisins de par le monde suite au développement des technologies de l’information et de la communication, a-t-il encore ajouté.

Article précédentVenezuela : Maduro, soutenu par l’armée, accuse les états-Unis
Article suivantORGANISÉ AVEC LA PARTICIPATION D’IMMINENTS CHERCHEURS : Hommage au regretté Mohamed Arkoun aujourd’hui à Tizi-Ouzou