Tout ce qui fait «glou-glou» n’est pas bon à boire. Ça, on le savait depuis longtemps. Mais quand des instituts de contrôle le confirment, c’est encore mieux. Mais ce qui est aujourd’hui urgent, et de salubrité publique, c’est d’enlever les boissons-poisons des étals.
Ali Hamani, président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), affirmait hier, que près de 500 usines, réparties à travers le territoire national, produisent clandestinement des boissons gazeuses et des jus, en dehors de tout cadre légal.
Ces unités ne sont déclarées ni auprès du Centre national du registre de commerce, ni auprès des impôts, et dont la production n’est soumise à aucune norme d’hygiène ou de sécurité alimentaire.
Personne ne peut identifier, a-t-il ajouté, l’origine de la matière première et des intrants utilisés dans ces usines dans la fabrication des différentes boissons. À cet effet, Ali Hamani a indiqué que l’Association des producteurs algériens de boissons a saisi la direction du Centre national du registre de commerce (CNRC) et celle des impôts pour rendre publique la liste des producteurs légaux afin d’identifier les «fraudeurs».
En plus des infractions à la loi commises par les propriétaires de ces usines clandestines, il y a un problème de santé publique. Le nombre des empoisonnements et intoxications est en continuelle hausse ces dernières années ; notamment durant la saison estivale. Et dans beaucoup de cas, la cause est liée à l’origine «douteuse» des produits utilisés dans la production de certains produits alimentaires.
I.M. A.