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49 imams francophones algériens accueillis par la Grande Mosquée de Paris

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Quarante-neuf imams francophones algériens ont été accueillis cette semaine par la Grande Mosquée de Paris, a-t-on appris samedi, auprès de cette institution du culte musulman de France. Ces imams francophones sont détachés pour quatre années par le ministère algérien des Affaires religieuses et des Waqf dans les mosquées de France affiliées à la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (FGMP), conformément à la convention de coopération signée entre l’Algérie et la France. Une cérémonie d’accueil s’est déroulée mardi dernier, à la Grande Mosquée de Paris, a-t-on indiqué, en présence des cadres et de professeurs de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne chargés des modules de formation des imams conformément au protocole d’accord signé récemment entre les deux institutions. En début d’avril, la Grande Mosquée de Paris a signé un protocole d’accord avec l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne pour la formation des imams. Après une première expérience en 2017, pour des cours de français langue étrangère (FLE), dispensés aux imams, ce nouveau partenariat, qualifié de «plus ambitieux» devra en principe concerner jusqu’à 120 imams dans toute la France. Cet accord a été conclu entre les deux institutions en vue de compléter la connaissance en langue française et une meilleure approche de la laïcité pour les nouveaux imams. Les imams suivront un programme élaboré par les professeurs de l’université sur les thématiques qui sont le FLE, la connaissance des religions, la laïcité, le droit et la religion. Les 49 nouveaux imams ont, après un test en langue française, suivi deux jours de formation à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a-t-on indiqué, précisant que pour les autres imams détachés déjà en poste, un planning de cours sera établi avec l’Université. Les imams de la Grande Mosquée de Paris et les étudiants aumôniers et aumônières de son institut de théologie poursuivent chaque année une formation de diplôme universitaire (DU) «Laïcité» à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Pour les autres imams en poste dans les régions, ils poursuivent cette formation laïcité dans l’une des 25 universités qui le dispensent.

Perpétuité pour une infirmière accusée d’homicides en Italie
Une infirmière italienne a été condamnée vendredi soir, à une peine de prison à perpétuité pour avoir tué quatre patients dans le centre de réanimation d’un hôpital de Piombino (côte de Toscane), a annoncé un juge. Fausta Bonino, qui était soupçonnée au total de dix homicides, a clamé son innocence en prenant connaissance de la sentence, après une délibération de plus de cinq heures, a rapporté l’agence de presse italienne Agi. Son avocat, qui doit prendre connaissance des détails de la condamnation encore confidentiels, a indiqué son intention de faire appel. à l’époque de l’arrestation de l’infirmière, en mars 2016, la ministre de la Justice avait déclaré: «dans le classement des horreurs, nous avons atteint un autre sommet de la misère humaine». Les enquêteurs avaient alors estimé qu’elle achevait des patients dans un état grave, mais pas désespéré, en leur administrant de fortes doses d’un médicament anticoagulant qui provoquait d’importantes hémorragies.

Saisie de 44 kilos de kif traité dans différentes wilayas
Les services de la Sûreté nationale ont mené dans les wilayas d’Aïn-Témouchent, d’Annaba et de Ghardaïa, des opérations de démantèlement de réseaux de trafic de drogues soldées par la saisie de 44 kilos de kif traité, ont indiqué ces mêmes services, samedi, dans un communiqué.
à Annaba, le service régional de lutte contre le trafic illicite des drogues, «a démantelé un réseau criminel spécialisé dans le trafic de drogues, composé de trois individus, et saisi 26,5 kg de kif traité destiné à la commercialisation», précise la même source. Cette opération a eu lieu suite à l’interception d’un camion au niveau d’un point de contrôle, en plein centre ville de Souk- Ahras, dont le conducteur a fini par révélé l’identité de ses deux complices.
Dans le même contexte, les services de Sûreté de la wilaya d’Aïn-Témouchent ont mis fin aux agissements d’un réseau criminel de trafic de drogues composé également de trois individus, et récupéré 13,750 kg de kif traité.
Exploitant des informations, les services de wilaya de police judiciaire ont mis sur pied un plan qui a conduit à l’arrestation des mis en cause et à la saisie de la quantité de kif traité.

Des dizaines de kilos de drogue saisis sur un navire militaire
Des dizaines de kilogrammes de drogue ont été saisis vendredi sur un navire de la Marine nationale du Monténégro, a annoncé le gouvernement, la presse locale précisant qu’il s’agissait de cocaïne. à la suite d’informations des services de renseignements militaires sur «de possibles activités criminelles, la police militaire a inspecté et fouillé» le Jadran, «et découvert des dizaines de kilogrammes d’une substance suspectée d’être psychoactive», a annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué. Selon le quotidien indépendant Vijesti, il s’agirait de 50 kilogrammes de cocaïne. Le ministère n’a pas précisé si des arrestations avaient été réalisées.
Le navire Jadran était censé appareiller vendredi, pour une croisière de formation d’élèves de l’école supérieure maritime de Kotor, ville sur la côte adriatique.
Petit état des Balkans en bord d’Adriatique, le Monténégro est un point de transit du trafic de drogue et est considéré comme en proie à un problème de criminalité organisée.

Les parents de la «maison de l’horreur» aux USA condamnés à la réclusion à perpétuité
Les parents de «la maison de l’horreur» aux états-Unis ont été condamnés vendredi, à la réclusion à perpétuité pour avoir infligé pendant des années des actes de torture à douze de leur treize enfants. David Turpin, 57 ans et son épouse Louise, 50 ans, pourront demander une libération anticipée dans 25 ans, a précisé le tribunal de Riverside, en Californie (sud- ouest). Le couple avait plaidé coupable en février de 14 chefs d’accusation, dont torture ou séquestration dans cette affaire qui a glacé l’Amérique. Ils avaient ainsi évité une douloureuse confrontation à leurs enfants. Deux d’entre eux ont toutefois assisté à l’annonce du verdict, jeudi, et provoqué les larmes de leurs parents avec des déclarations poignantes. «Mes parents m’ont volé ma vie, mais je l’ai récupérée», a ainsi déclaré leur fille aînée. «ça a été dur, mais ça m’a rendu plus forte», a-t-elle ajouté. «Je ne peux pas décrire avec des mots ce que nous avons traversé en grandissant», a poursuivi un de ses frères. «Parfois j’ai encore des cauchemars liés à cette période, avec mes sœurs enchaînées par exemple. Mais c’est du passé et j’aime mes parents et je leur pardonne», a-t-il encore dit.
Le couple leur a présenté des excuses, assurant avoir été animés par de «bonnes intentions». «Je ne comptais pas leur faire de mal», a déclaré David Turpin, tandis que sa femme soulignait son amour pour chacun de ses 13 enfants, aujourd’hui âgé de 3 à 30 ans. Pendant des années, le couple avait maintenu ses enfants captifs à leur domicile, rebaptisé «la maison de l’horreur» par les médias américains, situé sur la petite ville de Perris, à une centaine de kilomètres à l’est de Los Angeles. L’alerte avait été donnée en janvier 2018 par l’une des filles qui, après deux ans de préparatifs, avait échappé à la surveillance de ses bourreaux.
L’adolescente de 17 ans avait appelé les secours, expliquant à l’opérateur que ses deux sœurs cadettes étaient «enchaînées à leur lit», si étroitement que leurs corps étaient marqués par les contusions. à leur arrivée, les policiers avaient effectivement retrouvé certains des enfants enchaînés à leur lit. Tous, sauf la plus jeune, étaient dans des conditions d’extrême saleté et de malnutrition sévère.
De l’extérieur, l’habitation présentait l’apparence paisible d’une maison typique des banlieues californiennes.

La France interdit à nouveau l’importation de cerises traitées au diméthoate
La France a interdit, de nouveau, l’importation et la mise sur le marché de cerises fraîches en provenance de pays où l’utilisation du diméthoate, insecticide contesté, est autorisée pour traiter les cerisiers, selon un arrêté paru samedi, au Journal officiel. Les cerises provenant de la culture biologique conforme aux normes européennes sont en revanche autorisées. Cette mesure, applicable pendant un an, est adoptée tous les ans depuis l’interdiction en février 2016 de ce pesticide en France, à cause de ses effets toxiques. Son bannissement avait suscité la colère d’agriculteurs qui le considérait comme le seul rempart efficace contre le moucheron asiatique (Drosophila suzukii), un insecte agressif ravageur de cerisiers . La France fait jouer une nouvelle fois sa clause de sauvegarde nationale en l’absence de mesures d’interdiction globale du diméthoate dans l’Union européenne, une mesure demandée par le gouvernement français dès 2016.

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