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40 pays et 15 institutions renommées au Sommet des villes intelligentes d’Alger : Ouyahia en appelle au savoir-faire de la diaspora

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Alger veut se mettre au diapason des villes intelligentes à un moment où elle accuse un retard humiliant et connait des coupures d’Internet très préjudiciables pour l’économie nationale. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, dira-t-on avec une petite pointe d’amertume. Soit.

C’est donc avec cet état d’esprit que s’est ouvert, hier, au Centre internationale des conférences d’Alger, le séminaire international des villes intelligentes, marqué par la présence de plus de 40 pays et 15 institutions de renommée mondiale. Plus de 4000 experts nationaux et étrangers dans les domaines des technologies de l’information et de la communication ainsi que de nombreuses startups ont pris part au séminaire, outre les pionniers de l’investissement en la matière. L’objectif est d’avoir une capitale moderne, et cette conférence internationale ambitionne d’être un espace d’échange d’expertises et expériences en matière de villes intelligentes, avec pour objectif d’évaluer les stratégies mondiales de croissance des villes intelligentes et les opportunités de partenariat entre les entreprises nationales et internationales activant dans le domaine, en privilégiant l’Afrique et les marchés émergents.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a invité les compétences algériennes établies à l’étranger à contribuer au développement du pays, à travers notamment l’investissement dans les nouvelles technologies et les villes intelligentes : « Nous lançons un appel à nos compétences établies à l’étranger pour contribuer au développement de l’Algérie, comme font les immigrés du reste du monde au profit de leurs pays d’origine», et d’être plus précis : «Les compétences installées à l’étranger peuvent contribuer au développement de leur pays à partir de leurs pays de résidence dans la mesure où les nouvelles technologies de l’information constituent une passerelle virtuelle efficace. Il est attendu d’elles de contribuer au développement de l’économie numérique », car « l’Algérie dispose d’importants moyens dans tous les domaines, mais a besoin du savoir, de l’expérience, notamment dans le domaine des technologies». En contrepartie de quoi, l’Algérie était «prête pour offrir desmeilleures conditions et de meilleurs avantages au profit des investisseurs», a dit Ouyahia. De nombreuses métropoles comme Paris, Séoul, Caracas, Kigali, San Francisco, Vancouver ou encore Londres, seront représentées par leurs décideurs et feront le déplacement à Alger pour ouvrir des voies potentielles de collaboration.
Les institutions et organisations internationales telles que la NASA, le Forum économique mondial, la Banque islamique de développement, la Banque mondiale, les Nations unies, ou encore de célèbres universités telles que le MIT ou l’université de Toronto, ainsi que des acteurs technologiques de la Silicon Valley et d’autres hubs technologiques, se joindront également à ce sommet. Lors de cet évènement mondial, le cabinet d’intelligence économique « Oxford Buisness Group » (OBG) qui est l’associé des services de la wilaya d’Alger dans l’organisation de la Conférence, publiera une étude approfondie des réalisations et des objectifs du projet « Alger, ville intelligente ».
F.O.

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