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13E RÉUNION DES CONSEILLERS À LA SÉCURITÉ NATIONALE ET DES HAUTS REPRÉSENTANTS : Les BRICS préparent leur sommet

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La 13e réunion des conseillers à la sécurité nationale et des hauts représentants des BRICS- le bloc regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud – a commencé hier à Johannesburg en Afrique du Sud. Il s’agit d’une plateforme importante pour la coopération politique et sécuritaire des pays des BRICS. Au cours des deux jours de réunion, 24 et 25 juillet 2023, les partenaires des BRICS procèdent à des échanges approfondis sur la situation actuelle en matière de sécurité internationale et sur les questions d’intérêt commun, en vue de dégager un consensus et approfondir la coopération, de manière à apporter une contribution positive à un monde qui connaît des turbulences. En même temps, cette réunion sert à préparer politiquement le sommet des BRICS qui se tiendra en août de cette année. Selon les sources médiatiques chinoises,  la discussion sur l’expansion des BRICS devrait figurer en bonne place à l’ordre du jour de cette réunion de hauts responsables des BRICS. Les observateurs ont noté que depuis sa création en 2006 en tant que BRIC (l’Afrique du Sud a été ajoutée en 2010), ce groupe d’économies émergentes a maintenu un esprit d’ouverture, d’inclusion et de coopération gagnant-gagnant, a pratiqué un véritable multilatéralisme, et a obtenu des résultats solides dans la coopération pragmatique, devenant ainsi de plus en plus attrayant pour les autres pays. Selon Anil Sooklal, ambassadeur d’Afrique du Sud auprès du BRICS, cité par les sources chinoises,  plus de 40 pays, dont tous les principaux pays en développement du « Sud global », ont exprimé leur intérêt à devenir membres des BRICS, tandis que 22 pays ont officiellement demandé à y adhérer. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a également invité les dirigeants de tous les pays africains au prochain sommet des BRICS à Johannesburg pour engager un dialogue avec les dirigeants des BRICS. Pour les experts, avec l’adhésion d’un plus grand nombre de pays en développement, les BRICS devraient mieux représenter les pays du Sud avec une voix plus forte sur la scène mondiale. Ils relèvent qu’alors que les membres des BRICS représentent 42% de la population mondiale, ils disposent de moins de 15% des droits de vote à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international (FMI). Ils estiment que les pays africains et les pays des BRICS partagent des points de vue et des intérêts similaires dans l’amélioration et la réforme de l’ordre international actuel ainsi que du système de gouvernance mondiale. L’Afrique, dans son ensemble, peut lancer un appel conjoint avec les BRICS pour accélérer les réformes dans les secteurs financier, monétaire et autres. Ils affirment que rejoindre ou coopérer avec les BRICS aidera l’Afrique à élargir sa coopération avec davantage d’économies émergentes et de pays en développement et donnent l’exemple de la Nouvelle banque de développement des BRICS qui peut offrir à l’Afrique davantage d’opportunités en matière de commerce et d’économie, d’investissement et d’aide financière, entre autres. Pour rappel, dans une entrevue accordée à la Télévision centrale de Chine « CCTV », en marge de la visite d’État qu’il a effectuée en Chine, le président Abdelmadjid Tebboune a fait  savoir que l’Algérie avait demandé officiellement à rejoindre la Nouvelle Banque de développement des BRICS, en tant qu’actionnaire, avec une première contribution à hauteur de 1,5 milliard de dollars, soulignant que l’adhésion de l’Algérie au groupe composé de cinq pays émergents « ouvre de nouvelles perspectives économiques ».
M. R.

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