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12 500 km de voies ferrées à l’horizon 2020, TGV et modernisation : la SNTF sur la bonne voie

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Yacine Bendjaballah, directeur général de la Société algérienne des transports ferroviaires (SNTF), a été l’invité, hier, de la chaine 3. Dans cet entretien, il a été mis en exergue la modernisation du transport par rail et les perspectives en matière de création de nouvelles lignes ferroviaires
Bendjaballah a annoncé, que l’année 2015 marquera la fin de l’utilisation de l’ancien matériel roulant, indiquant que 127 milliards de dinars, au total, devraient être investis pour moderniser le transport de passagers et de marchandises par train. Dans la feuille de route préparée par les pouvoirs publics, le réseau ferroviaire national devra atteindre, à l’horizon 2020, un total de connectés aux infrastructures portuaires, aéroportuaires et logistiques. Le but visé est que la SNTF reprenne ses parts de marché dans le transport des marchandises. Concernant la ligne Alger-Batna qui a été ouverte le 7 septembre 2015, Bendjaballah a précisé que c’est une ancienne ligne qui a été suspendue pour des raisons purement techniques. Selon lui, il sera procédé à la récupération de toutes les dessertes régionales qui ont été perdues par manque de moyens. Le DG a déclaré que l’entreprise vient d’acquérir des pièces de rechanges grâce aux efforts consentis par son atelier de Sid Mabrouk. Par ailleurs, il a annoncé que l’entreprise a atteint le nombre de 10 autorails qui sont actuellement opérationnels. Cette démarche a permis de récupérer certaines lignes régionales, à l’image de celle de Batna via M’sila et de Biskra, en attendant d’autres. À titre d’exemple, l’intervenant a cité la ligne Alger- Bejaïa, qui a été dotée du double de la capacité de transport. Par ailleurs, Bendjaballah a souligné qu’à partir de 2016, l’acquisition de ces nouveaux moyens de transport se fera progressivement. Concernant les trains de banlieue, Bendjaballah a affirmé que l’entreprise est en train d’augmenter le volume de trafic pour répondre aux exigences des usagers. D’autre part, la SNTF procède actuellement à l’élargissement de sa gamme de produit et aller vers des heures tardives, c’est-à-dire au delà de 19h00 et pourquoi pas 20 h 00 dans un proche avenir. D’autre part, il a déclaré que l’entreprise est conditionnée par quelques petites contraintes qu’elle tente de régler pour essayer d’offrir à ses usagers des horaires qui se rapprochent de plus en plus vers les horaires du métro et du tramway. Selon l’intervenant, l’entreprise a envoyé 30 ingénieurs algériens en formation en Allemagne dans le cadre d’un accord avec Siemens afin d’acquérir un savoir-faire spécifique pour prendre en charge la réalisation des projets. A leur retour, l’année prochaine, ils auront pour mission, en premier lieu, de mettre en œuvre le projet de modernisation de la signalisation ferroviaire en Algérie. De même, ils seront appelés à former des Algériens dans la gestion des trains par satellite. Questionné sur le manque de ponctualité des trains, Bendjaballah a répondu que son entreprise travaille justement sur un projet de gestion qui, une fois abouti, servira à régler définitivement ce problème. Concernant le projet de TGV qui s’inscrit dans le cadre du plan de modernisation et d’extension des équipements de la SNTF, Bendjaballah a déclaré que ledit projet n’est qu’au stade de l’étude. Selon l’intervenant, la SNTF est en train de faire des efforts considérables pour que le chemin de fer algérien atteigne le standard international. Par ailleurs, l’intervenant a évoqué le déficit qui a affecté le transport de marchandises et dont l’entreprise a perdu énormément de parts de marchés qui, malheureusement, n’ont pas excédé les 5%. Un manque à gagner terrible pour la SNTF. A cet effet, Bendjaballah a été questionné sur une éventuelle possibilité de procéder à une politique de redéploiement pour que l’entreprise puisse se relever. Dans ce contexte, l’intervenant a expliqué que pour pallier à cet état de fait, il faut que l’entreprise s’inscrive dans un segment nouveau qui est la logistique. C’est-à-dire offrir une prestation de plus en plus complète, avec la manutention, l’intermodalité, le transport de masse. Selon le DG, la SNTF a atteint un chiffre d’affaires de 2 milliards de D.A. de fret. Selon lui, ceci ne suffit pas pour couvrir toutes les dépenses de l’entreprise. Par conséquent, la SNTF doit mettre en place des moyens modernes dans le transport des voyageurs pour assurer un service de qualité, seul atout pour attirer plus de voyageurs,
Lazreg Aounallah

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