Le wali de Tipasa, Moussa Ghellai, a déclaré en marge de la visite d’inspection qu’il a effectuée dans cette circonscription, être «impressionné par le niveau des investissements consentis dans la daïra de Sidi-Amar. Dans un proche avenir, la population en ressentira les effets induits sur les recettes communales qui favoriseront un essor de toute la région, pour la projeter comme pôle de développement d’une industrie agroalimentaire qui sied à sa vocation agricole».Dans la commune de Nador, le wali s’est enquis de l’état d’avancement d’un programme de 100 logements (LPA) dont le taux physique est à10% et a demandé au maître d’ouvrage (AGRFU) de le densifier davantage en prévoyant un autre niveau (5e étage) pour réserver le 1er étage aux activités de services. En supervisant le chantier de 220 logements (LPL), le responsable de l’exécutif a mis l’accent sur l’accélération de la cadence des travaux des VRD et le respect du planning de livraison. Par ailleurs, il a insisté sur l’implantation des équipements d’accompagnement dans toute cette zone d’habitat. La commune de Sidi Amar a bénéficié d’une zone d’activité agroalimentaire au lieudit Bekhdiche située à quelques encablures à l’ouest du chef-lieu de daïra aux abords de la RN 42 et à proximité de la voie express. Cette zone qui s’étend sur une superficie de 31 ha est viabilisée : réalisation des réseaux d’assainissement, de l’AEP, réfection de la voirie et des voies d’accès par l’AGRFU pour une enveloppe budgétaire de 56,7 millions de DA. D’autre part, 32 lots de terrains ont été délimités, 10 investisseurs ont été retenus dont 5 ont déjà retiré leur permis de construire et les dossiers de 4 autres promoteurs sont en cours d’études au bureau de la DUC. Seul un investisseur s’est installé pour le moment, son usine de transformation de la pomme de terre est en cours de réalisation. En inspectant le site, le wali a levé les contraintes de raccordement de cette zone à l’énergie électrique et au gaz de ville et a instruit l’AGRFU de mettre en demeure les investisseurs d’entamer les travaux sous peine de résiliation de l’acte de cession. En faisant une halte au niveau du stade communal de Sid Amar qui a fait l’objet d’aménagements des gradins, de sous gradins et de l’aire de jeux, le wali a exprimé son mécontentement en constatant que cette infrastructure est abandonnée faute d’une enveloppe complémentaire. Pour préserver cet investissement, il a ordonné au maître d’ouvrage de le clôturer et au P/APC d’assurer le gardiennage pour éviter sa dégradation en attendant son parachèvement. En matière d’AEP, le wali a suivi un exposé du DRE sur l’extension de la station de traitement de l’eau du barrage de Boukourdane qui consiste en la réalisation d’un réservoir de 800 m3 pour augmenter la capacité de la ressource de 34 000 à 51 000 m3,/J ce qui permettra l’amélioration en eau potable de 9 communes soit l’équivalent de 250 000 habitants pour une AP de 668, 9 millions de DA. En ce qui concerne la localité de Fadjana qui est touchée par le stress-hydrique, il est prévu la réalisation d’un réservoir de 500 m3, de 2 stations de pompage plus 5 km de canalisation pour alimenter en eau potable 3 000 habitants et augmenter la capacité à 100 m3/J, car le forage et le puits existants sont insuffisants. Le coût de cet investissement est évalué à 60 millions de DA. Au cours de sa visite, le wali a passé en revue la réhabilitation de la RN 66 qui relie Menaceur à la limite de la wilaya d’Aïn-Defla sur un linéaire de 18 km pour désenclaver plusieurs douars, le taux d’avancement est à 70%. Cette route permettra de drainer une bonne partie des usagers qui empruntent l’autoroute vers El Affroun. Cette visite d’inspection a été clôturée par une rencontre du wali avec les représentants de la société civile au cours de laquelle il a répondu aux doléances des citoyens en insistant sur la hiérarchisation des priorités quand il s’agit de faire le choix des projets à réaliser.
À ce titre, il a exhorté les P/APC à communiquer davantage avec les citoyens en organisant des réunions bilans pour débattre avec eux de tous les problèmes concernant leur quotidien, qu’il s’agisse de l’amélioration de leur cadre de vie ou de leurs conditions de vie. Il a appelé aussi tous les élus à s’impliquer avec le P/APC dans ces réunions cycliques avec les administrés qui doivent être consultés sur les projets à prioriser dans le cadre des PCD.