L’implantation d’une usine de montage automobile de PSA en Algérie n’est pas un simple effet d’annonce. L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a confirmé l’annonce faite en juin dernier par le président Hollande, concernant un tel projet d’investissement. Du nouveau, au sujet de l’usine du constructeur automobile français, Peugeot, en Algérie. Après l’annonce faite par le président français, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue au terme de sa visite éclair à Alger, c’est au tour de son représentant diplomatique en Algérie de lui emboîter le pas, en confirmant l’existence d’un tel projet d’investissement. En effet, lors du traditionnel discours prononcé, mardi soir, à l’occasion de la fête nationale du 14-Juillet, Bernard Emié, ambassadeur de France en Algérie, a évoqué le sujet. Énumérant les grands projets d’investissements français en Algérie, Bernard Emié en a inclu l’usine Peugeot en Algérie sur la liste de ces projets. «Après les implantations de Renault à Oran et d’Alstom à Annaba, PSA prépare un projet d’usine en Algérie», a-t-il annoncé. L’ambassadeur a parlé d’un renforcement du partenariat gagnant-gagnant entre la France et l’Algérie qu’il a qualifié de «spectaculaire». C’est en présence de quelques ministres du gouvernement Sellal, invités à la résidence de l’ambassadeur de France sur les hauteurs d’Alger, que le diplomate français a confirmé l’existence du projet de l’usine automobile de Peugeot en Algérie. Parmi les hôtes de l’ambassadeur, Amara Benyounès, ministre du Commerce, qui a déclaré, quelques jours après, l’annonce faite par le président Hollande, et la confirmation à demi-mot de l’existence d’un tel projet par les responsables de PSA, qu’il ignorait totalement la nature de ce projet et que le gouvernement n’était pas informé par PSA de sa volonté d’implanter une usine en Algérie.
Autant Amara Benyounès déclare ne pas être au courant de l’existence d’un projet d’une usine de montage automobile de Peugeot en Algérie, autant son homlgue de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb plaide le contraire, affirmant la volonté de PSA de s’implanter en Algérie. L’usine de Peugeot Algérie a, ainsi, donné lieu à un véritable imbroglio au sein du gouvernement. Les ministres du Commerce et celui de l’Industrie, directement concernés par le sujet, ont donné des versions différentes, voire contradictoires, sur ce projet. Évoquant le sujet dans son discours prononcé à l’occasion de la fête national du 14-Juillet, Bernard Emié relance le débat concernant l’implantation d’une usine de Peugeot Algérie. Même s’il n’a pas fourni plus de détails sur la nature de ce projet, le diplomate français en confirme bel et bien l’existence. L’ambassadeur de France en Algérie a voulu mettre fin à une polémique autour de ce projet annoncé pour la première fois par le président Hollande. La préparation d’une usine de PSA en Algérie est bel et bien réelle et sa concrétisation n’est qu’une question technique. Toujours au sujet des investissements français en Algérie, Bernard Emié a énuméré près de 500 entreprises françaises implantées en Algérie, employant plus de 140 000 Algériens. Il affirmé la volonté de son pays d’investir localement et de produire toujours davantage en Algérie.
Hacène Nait Amara
correction finale:
Pour garantir la stabilité’ de la region ,promouvoir son émancipation économique et politique. Il serait judicieux d’encourager la complémentarité’ industrielle, au lieu de la rivalité’ absurde.
Qui se traduit par la signature d’une convention ou traite’ de non duplication des mega-projets industriels, entre les trois pays concernes’.
Exemple, si Renault existe déjà au Maroc, ce n’est plus la peine de le dupliquer. Les autres pays de la région sont libres de lancer leur industrie automobile.
Par politesse, ils n’ont qu’à choisir une autre marque. Ce n’est comme même pas la fin du monde ni la mer a` boire.
Amara Benyounès n’est au courant de rien je ne sait par quel miracle il occupe ce poste