Le 47e président des États-Unis annonce cibler le Bloc et renouveler sa menace, hier, sur Truth Social, d’imposer des droits de douanes de «100%» si les pays du BRICS « venaient à tourner le dos au dollar ».
Lançant des menaces et prenant des mesures contre des pays ne naviguant pas dans le carré des États Unis, le locataire de la Maison Blanche, critique viruleusement ces pays hostiles ayant des divergences avec Washington mais de son côté, lui ne se prive pas de promouvoir une politique hostille contre des pays et voire même des peuples, dont palestinien qu’il somme de quitter la terre de ses ancêtres au profit de la colonisation de l’entité sioniste de la Palestine.
À l’adresse du Bloc des Brics et ses pays membres , le président américain Donald Trump a aonnoncé, hier que son pays « «va exiger de ces pays, apparemment hostiles, qu’ils s’engagent à ne pas créer une nouvelle monnaie des BRICS ni à soutenir n’importe quelle autre monnaie capable de remplacer le puissant dollar américain », sans quoi, a-t-il lancé, hier « ils devront faire face à des tarifs douaniers de 100% et être prêts à dire adieu aux ventes dans la merveilleuse économie américaine», a-t-il écrit.
Pour Moscou « «Ce sont les États-Unis qui ne nous ont pas permis d’utiliser le dollar» en raison des sanctions contre des pays dont ceux du BRICS
Selon Donald Trump, tout pays qui essaierait de remplacer le dollar devra dire «bonjour aux tarifs douaniers et adieu aux Etas Unis», ajoutant à l’adresse des pays, dont les plus pesants au sein du Bloc des Brics « c’en est fini de cette idée que les pays des Brics cherchent à s’éloigner du dollar pendant que nous restons à regarder les bras croisés», a-t-il martelé. Cette déclaration survient dans la foulée de la mise à exécution d’une autre menace : celle d’imposer des droits de douane de 25% aux produits canadiens et mexicains à compter d’aujourd’hui, samedi 1er févier. Les propos de Trump interviennent près de trois mois, de la déclaration du Kremlin, estimant que «l’érosion de l’attractivité du dollar gagne du terrain». Le président américain avait déjà brandi la menace de droits de douanes de 100% si les Brics tentaient de créer une nouvelle monnaie pour remplacer « le puissant dollar américain». Dans la foulée, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait affirmé que si les États-Unis venaient à forcer d’autres pays à utiliser le dollar, cela «renforcerait davantage la tendance» au recours aux monnaies nationales.
«C’est un processus d’érosion de l’attractivité du dollar qui gagne du terrain», avait-il déclaré début décembre. Le président russe Vladimir Poutine avait également réagi quelques jours plus tard à cette menace de Donald Trump: selon lui, le fait d’interdire l’utilisation du dollar était une chose, et le fait de ne pas l’utiliser en était une toute autre. «Ce sont les États-Unis qui ne nous ont pas permis d’utiliser le dollar. Aujourd’hui, à cause de cela, ils ont des problèmes», avait souligné le dirigeant russe lors du forum d’investissement VTB «La Russie vous appelle».
R. I.
