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TROISIÈME ÉCONOMIE EN AFRIQUE SELON LE FMI : L’Algérie sur la voie de l’émergence

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Le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les économies mondiales confirme la reprise de l’économie algérienne à travers les indicateurs sur les prévisions de croissance pour 2024 établies à 3,8 % et concernant le PIB à 267 milliards de dollars, ce qui place l’Algérie à la 3e place des économies africaines tout juste derrière l’Égypte et l’Afrique du Sud et avant le Nigéria. 

Ces performances sont réalisées avec les moyens propres du pays, puisque le président Abdelmadjid Tebboune, guidé par la vision Autonomie stratégique de l’Algérie, a carrément interdit de recourir à l’endettement extérieur, et le temps lui a donné raison.

Dans son communiqué relatif aux conclusions finales des consultations de 2023 avec l’Algérie au titre de l’article IV des statuts du Fonds, publié sur son site-web, le FMI avait déjà donné une appréciation positive de la situation économique en Algérie en saluant l’engagement en faveur des réformes économiques et de la viabilité budgétaire, tout en soulignant la « robustesse » des performances économiques enregistrées en 2023. « Les perspectives à court terme sont globalement positives pour l’économie algérienne », avait noté le FMI estimant que « la croissance réelle devrait rester forte en 2024, soutenue en partie par d’importantes dépenses budgétaires ». À la fin du mois dernier, lors de son entrevue périodique avec les représentants des médias nationaux, le président Abdelmadjid Tebboune a relevé la concordance des chiffres avancés par les institutions financières et économiques internationales, à l’instar de la Banque mondiale et du FMI, avec les chiffres officiels algériens, concernant le taux de croissance estimé à 4,2% en 2023, ce qui se veut « une reconnaissance de la part des instances internationales ».

« Cela signifie que nous sommes sur la bonne voie », a estimé le président de la République, expliquant que les indicateurs prévisionnels de l’économie nationale à moyen terme confirment que l’Algérie est en phase de devenir une économie émergente. Il avait donné des indications sur l’évolution de la situation économique en Algérie, en s’appuyant sur des chiffres établis et sur des prévisions à court et moyen termes Le président Tebboune avait parlé de « la défense de la valeur du dinar algérien » c’est à dire la réévaluation de la monnaie nationale, qui se fera, avait-il assuré, à travers des mesures économiques, y compris les mécanismes de taux de change au niveau de la Banque centrale, soulignant que le rôle de cette mesure était de réduire la valeur des importations et soutenir ainsi le pouvoir d’achat. Il a précisé, dans ce cadre, que la valeur du dinar avait baissé dans un contexte particulier et dans des « circonstances illogiques marquées par l’injection de fonds via la planche à billets, dont nous subissons aujourd’hui les répercussions ».

Cet axe a été cité parmi les trois auxquels s’attèle l’État pour augmenter le pouvoir d’achat des citoyens, avec la lutte contre l’inflation et l’axe social qui prévoit l’augmentation des salaires et l’institution de l’allocation chômage. Le président Tebboune s’attend à une augmentation du volume des investissements dans le pays, et il en donne pour preuve le nombre important de projets inscrits au niveau de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), estimés à près de 6 000 projets d’investissement, dont « la moitié a été lancée ».

La plupart de ces projets devraient se concrétiser à l’horizon 2026, ce qui permettra de générer des richesses, en plus d’un nombre important de postes d’emploi, a ajouté le président de la République, notant l’afflux d’un nombre considérable d’opérateurs étrangers vers l’investissement en Algérie, au vu de la stabilité dont elle jouit. 

La concrétisation de ces projets est de nature à augmenter le niveau du revenu dans l’économie nationale, le PIB devant atteindre 400 milliards de dollars en 2026, selon le président de la République qui prévoit un maintien du taux de croissance à ses niveaux actuels en 2026 et 2027. 

M. R.

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