Tipasa : les habitants d’Attatba veulent des taxis collectifs

Les résidants des différents bourgs situés entre les localités de Sidi Rached et Attatba, deux petites communes de la wilaya de Tipasa, sollicitent avec insistance l’intervention des autorités locales, plus particulièrement ceux de la Direction wilayale des transports, afin de remédier à la situation intenable qui est la leur en matière de transport public.
En effet, saisissant la rédaction de notre journal, ces citoyens nous ont fait part de leur mécontentement et de l’âpre souffrance qu’ils endurent du matin au soir lors de leurs fréquents et quotidiens déplacements vers les villes de Sidi Rached et Hadjout. Ainsi, en guise de solution à cet état de fait, ils proposent la mise à leur disposition des taxis collectifs afin qu’ils sillonnent les douars et bourgs situés le long la RN 67, notamment les hameaux de Qandouri, Bourgeau, Rahmane, Chibani, Tintaine, ainsi que le village de Halloula Essahilia. Commentant leur situation, ces résidants expliquent que les Karsan, seuls véhicules de transport public de voyageurs à assurer actuellement des rotations en direction du chef-lieu de la wilaya de Tipasa et vers la ville de Hadjout, ne se gênent pas du tout afin de démarrer de leur quai avec une surcharge, laissant ainsi les riverains de ces bourgs longeant la RN 67, attendant désespérément une place disponible à bord. Ce qui est rarement le cas. La mauvaise prestation de service des transporteurs publics est également mise en cause par les mécontents. Parmi les griefs retenus, figurent le fait qu’ils restent longtemps à attendre une vaine place à bord de ces Karsan, sur les bords de la route, afin de se rendre qui, à un poste de travail, qui pour régler des affaires urgentes. L’état général de la route est aussi objet de critiques acerbes. Récemment, un rapport élaboré par la Direction wilayale des transports a indiqué que le secteur du transport de voyageurs connaît des insuffisances certaines. En effet, le document relate que les gares de Tipasa sont saturées et n’arrivent plus, en termes de capacité, à contenir le parc local du transport public de voyageurs. Le même rapport fait état de mauvaise gestion caractéristique du secteur et d’une qualité de service médiocre. L’offre en matière de transport public durant ces dernières années à Tipasa a connu une cadence de développement plus importante par rapport à celle ayant trait à la réalisation de projets visant l’élargissement de gares. Actuellement, la wilaya de Tipasa ne dispose de trois gares routières, à Koléa, Hadjout, et Bou-Ismail et de quatre gares urbaines à Tipasa, Cherchell, Koléa et Hadjout.
Mohamed Djamel