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TALAIE EL-HOURIYET, DJIL DADID ET LE MDS S’EXPRIMENT AU « COURRIER D’ALGÉRIE » : «Le Président doit répondre favorablement à l’appel du peuple»

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Après la manifestation grandiose des citoyens vendredi dernier, les regards se tournent vers la réaction du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, qui va sans doute envoyer un message au peuple à l’occasion de la fête de la Victoire du 19 mars prochain.

À cet effet, les partis de l’opposition qu’on a contacté hier, ont affirmé que «le seul choix qui reste à Bouteflika actuellement c’est d’annoncer sa démission» et de répondre favorablement, selon eux «aux appels et aux revendications du peuple» mobilisé pacifiquement depuis le 22 février dernier.
D’après le porte-parole du parti d’Ali Benflis, Talaie El-Houriyet, Ahmed Adimi le président sortant « doit annoncer sa démission et de son équipe» nous a-t-il précisé hier, notamment dans sa prochaine lettre qui sera envoyé au peuple à l’occasion du 19 mars » affirmant que « c’est bientôt la fin de ce système». Poursuivant, il dira que le Président «doit céder à la volonté des citoyens qui ont manifesté par millions pacifiquement, à travers le pays, durant ces quatre dernières semaines, contre ce système en place» souligne notre interlocuteur. Pour ce responsable du parti Talaie el-Houriyet «au moment où Bouteflika et son équipe démissionnent, le pays passera à une période de transition» par la tenue notamment «d’une conférence nationale pour préparer de nouvelles élections présidentielles» selon Ahmed Adimi.
De son côté, le président du parti de Djil Djadid, Djilali Sofiane, nous a affirmé hier que le président sortant «ne lui reste aucun choix que de remettre les clefs de la République a qui de droit», dira-t-il, et que «le moment est venu pour qu’il annonce sa démission», ce qui permettra « d’aller vers une période de transition puisque y’a pas de possibilité d’organiser des élections» a précisé notre interlocuteur. Plus loin, dans ses déclarations, il a appelé à des négociations entre l’ensemble des acteurs de la scène nationale afin, a-t-il précisé « de dégager une personnalité consensuelle, ou un groupe de personnalités, lesquelles devront assurer la présidence de l’État» dont leur rôle sera, indique-t-il «de préparer les prochaines élections dans un délai raisonnable» a précisé sofiane Djilali, contacté, hier, par téléphone. Pour Fahem Dahi, secrétaire général du Mouvement démocratique et social (MDS), nous déclare que «Bouteflika doit céder à la volonté du peuple» affirma-t-il, sans manquer de dire que «le peuple a dit son mot et que c’est au tour du pouvoir de réagir» à la revendication principale du mouvement populaire pacifique à travers le pays, relative «au changement et pour un État de droit» a-t-il rappelé.
Sarah Oubraham

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