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Syrie : horrifiée, l’ONU soutient un plan «historique» pour la paix

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«Pour la première fois, le Conseil de sécurité s’unit et passe un message en soutien au processus politique en Syrie», a déclaré un représentant de l’ONU. Le Conseil de sécurité des Nations unies a soutenu, lundi, un nouveau plan pour la paix en Syrie, adopté pour la première fois en deux ans par la Russie et les 14 autres membres. Il s’agit du premier plan politique concernant le conflit syrien sur lequel tous les pays membres du Conseil se mettent d’accord, malgré les réserves exprimées par le Venezuela. Le représentant permanent adjoint de la France à l’ONU, Alexis Lamek, a même qualifié cette entente concernant l’initiative pour des pourparlers de paix d’»historique». «Pour la première fois en deux ans, le Conseil de sécurité s’unit et passe un message en soutien au processus politique en Syrie», a-t-il ajouté. Le Venezuela, qui entretient des relations amicales avec la Syrie, s’est dissocié de plusieurs parties du communiqué en 16 points du Conseil, qui appelle principalement à une transition politique en Syrie, qui est dans sa cinquième année de conflit. L’ambassadeur vénézuélien auprès de l’ONU, Rafael Ramirez, a estimé que ce texte établit «un précédent très dangereux», en soutenant une transition qui, dit-il, viole le droit des Syriens à l’autodétermination.
L’initiative, qui doit démarrer en septembre, devrait permettre la mise en place de quatre groupes de travail sur la sécurité et la protection, le contre-terrorisme, les questions politiques et légales ainsi que la reconstruction.
Le Conseil appelle à mettre fin à la guerre en «lançant un processus politique mené par la Syrie vers une transition politique qui rejoint les aspirations légitimes du peuple syrien». La transition comprend «l’établissement d’un corps dirigeant de transition inclusif avec les pleins pouvoirs, qui devrait être formé sur la base d’un consentement mutuel, tout en assurant la continuité (du fonctionnement) des institutions gouvernementales».
Ce communiqué intervient au lendemain d’un bombardement mené par l’armée régulière syrienne sur une ville tenue par des rebelles dans la banlieue de Damas, faisant près de 100 morts.

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