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SÛRETÉ ET SÉCURITÉ NUCLÉAIRES : L’Algérie participe à une réunion de l’AIEA

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Une délégation du ministère de la Défense nationale, du ministère de l’Energie et des Mines, de l’Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires et du Commissariat à l’énergie atomique (COMENA) a participé, du 20 au 24 mai 2024, à la 4ème conférence internationale sur la sécurité nucléaire (ICONS 2024), intitulée « façonner l’avenir », organisée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). La délégation algérienne était présidée par l’Ambassadeur de l’Algérie en Autriche, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’AIEA. Dans son discours, l’ambassadeur d’Algérie en Autriche a souligné que pour l’Algérie la construction d’un cadre efficace et durable pour la sécurité nucléaire n’est possible qu’en s’appuyant sur les efforts internationaux en faveur d’une approche renforcée fondée sur la non-prolifération et le désarmement des armes nucléaires. Il a réitéré le droit inhérent et inaliénable de l’Algérie à l’utilisation pacifique des applications nucléaires d’une manière qui contribue à la réalisation du développement durable. L’ambassadeur d’Algérie en Autriche a relevé les progrès enregistrés depuis la dernière conférence en 2020. L’Algérie, a-t-il fait savoir, apprécie également l’intérêt croissant des États membres de l’Agence pour la mise en œuvre du Code de conduite concernant les sources radioactives et leur sécurité. Enfin, l’ambassadeur a indiqué que l’Algérie attache une grande importance à la formation et au renforcement des capacités, car elles constituent des éléments essentiels au développement et au maintien de la sécurité nationale. Ces dernières années, la Conférence internationale sur la sécurité nucléaire (ICONS) de l’AIEA est devenue un événement clé pour la communauté mondiale de la sécurité nucléaire. Notant l’importance des ICONS pour la sécurité nucléaire, une résolution  adoptée lors de la 66e Conférence générale en septembre 2022, a appelé à la poursuite de l’organisation des ICONS tous les quatre ans. Selon les informations données par l’AIEA, ICONS 2024 a comporté deux parties principales : un segment ministériel pour donner l’occasion aux ministres de délivrer des messages sur les réalisations et d’adopter une déclaration ministérielle, et un programme scientifique et technique comprenant des discussions politiques de haut niveau sur les thèmes généraux centraux de la sécurité nucléaire et des sessions techniques parallèles sur des questions scientifiques, techniques, juridiques et réglementaires spécialisées concernant la sécurité nucléaire. ICONS 2024 a eu pour but d’éclairer la préparation du prochain Plan de sécurité nucléaire de l’AIEA, qui couvrira la période 2026-2029. En général, la conférence concerne les domaines attribuables à la sécurité des matières nucléaires et autres matières radioactives, sous et hors contrôle réglementaire. Il s’agit de la quatrième ICONS après celles organisées à Vienne, en Autriche, en février 2020, en 2016 et en 2013. Pour rappel, le Président, Abdelmadjid Tebboune avait ordonné, lors d’une réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée, le 5 février 2023, d’orienter l’investissement dans l’énergie électronucléaire vers l’usage médical, notamment la radiothérapie pour les patients atteints de cancer ou d’autres maladies nécessitant cette technologie. Il y a plus d’un an, un groupe de travail multisectoriel chargé du développement des applications nucléaires dans le domaine de la santé, ainsi que les usages des techniques d’énergie nucléaire dans la lutte contre le cancer, la radiothérapie et la médecine nucléaire, a été installé par le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, en présence des membres du groupe de travail, de représentants des secteurs de l’Énergie et des Mines, de la Santé, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du Commissariat à l’énergie atomique (COMENA). Un plan d’action concret permettant un usage plus large, plus sécurisé et plus efficace des techniques et applications nucléaires en matière de lutte contre le cancer, mais aussi en radiothérapie et médecine nucléaire, devait être élaboré et présenté par le groupe de travail.
M. R.

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