Sonatrach, qui compte plus de 200 000 employés, est toujours considérée comme la locomotive de l’économie nationale en plus de son statut d’acteur énergétique international de premier plan. Elle est tenue de se maintenir aux standards mondiaux les plus élevés en matière de sécurité des travailleurs, des installations et de leur environnement, par une démarche de prévention qui s’appuie principalement sur son personnel de sécurité. La motivation, d’abord matérielle, et le haut niveau de professionnalisme, que procure la formation, sont des conditions indispensables pour que ce personnel ne connaisse aucune défaillance. La mobilisation du personnel chargé de la sûreté interne ne peut souffrir, évidemment, d’aucune faille, dans cette entreprise dont l’activité est pleine de risques. C’est sans doute dans ce but que la direction générale de Sonatrach a reçu lundi une délégation de représentants des travailleurs opérant dans la sûreté interne afin de prendre en charge leurs préoccupations socioprofessionnelles. Un communiqué de Sonatrach indique que cette rencontre a été tenue en présence de représentants de la direction générale, à leur tête le directeur exécutif Ressources humaines et la directrice sûreté interne ainsi que le secrétaire général du syndicat national de la compagnie.
Les discussions ont porté sur les dispositions relatives à l’application de l’accord collectif conclu le 16 février 2021 relatif à l’amélioration de la situation socioprofessionnelle de cette catégorie de travailleurs, eu égard aux missions et aux efforts déployés en la matière. Cette rencontre a été une occasion pour « lever des malentendus » sur quelques dispositions prévues à cet effet et de discuter leur mise en œuvre, conformément à l’accord collectif qui a consacré de nouveaux avantages à cette catégorie de travailleurs. Les dispositions prévues dans une instruction de gestion émise le 13 janvier 2022, seront appliquées par toutes les structures de la société, selon une seule démarche harmonisée à tous les niveaux. Les participants à la rencontre ont décidé d’examiner les nouvelles revendications avec le partenaire social, en sa qualité de représentant légitime de ce collectif à l’instar de tous les travailleurs de la société. Selon le communiqué de Sonatrach, toutes les parties prenantes, ont exprimé leur volonté de consacrer un dialogue continu et l’esprit de responsabilité, qui est la pierre angulaire de la stabilité de la société. Dernièrement, lors d’une visite de travail et de suivi à Skikda, au cours de laquelle il a inspecté le déroulement de l’activité des installations à la zone industrielle, le P-DG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, a donné des instructions « strictes » pour élever le niveau d’engagement aux règles de protection et de respect des mesures préventives dans les installations industrielles et pétrolières relevant du Groupe. À cette occasion, Toufik Hakkar avait tenu une réunion avec les responsables de la raffinerie de Skikda et de la filiale « Somik » pour connaître les faits de l’incident survenu à la raffinerie le 30 novembre dernier, s’enquérir des résultats de l’enquête technique et déterminer les responsabilités. Il avait souligné que le respect des mesures de prévention et de sécurité lors des opérations de maintenance périodique est « la responsabilité de chacun ».
Sonatrach s’est engagée à assurer la sécurité de ses actifs et veiller à ce que tous les dispositifs de maîtrise des risques soient constamment fonctionnels et efficaces. Il y a moins d’un mois, Sonatrach a organisé un exercice de simulation d’un incident industriel au niveau de la raffinerie d’Alger, située à Sidi Rezine dans la commune de Baraki.
Pour rappel, au début de cette année, Toufik Hakkar a fait savoir que le Groupe comptait investir près de 40 milliards de dollars pendant la période 2022-2026, dont 8 milliards de dollars en 2022. La plus grande part de ces investissements sera orientée vers l’exploration et la production.
M’hamed Rebah