Le Comité olympique et sportif algérien (COA) prépare sa riposte au ministre de la Jeunesse et des Sports, Raouf Bernaoui, qui n’a pas été tendre avec cette instance allant jusqu’à « Alcoa », afin de répondre aux « accusations » du ministre pour minimiser son rôle et de restreindre ses activités.
À cet effet, le bureau exécutif du COA se réunira demain dimanche et abordera sans aucun doute les récentes déclarations de Bernaoui qu’il a faites en marge de la cérémonie honorifique des athlètes algériens brillants aux derniers Jeux africains.
Lesquelles déclarations ont été assimilées à des accusations directes à l’encontre du COA, notamment pour son «ingérence dans le travail des fédérations sportives nationales».
Ce n’est pas tout, puisque le ministre a estimé pour l’occasion que cette instance doit cesser de jouer le rôle du représentant de l’Etat, un rôle qui échoit exclusivement à son département ministériel, selon ses dires, ajoutant que le COA n’est qu’une simple association et son activité doit être basée, entre autres, sur la lutte contre le dopage et l’organisation de forums et des conférences.
Il est également probable que la réunion du bureau exécutif du COA, que préside Mustapha Berraf, aborde la question du président de la Fédération de tennis, Mohamed Bassad, qui risque tout simplement d’être destitué par le ministre, au motif qu’il désobéi aux instructions du ministère et commis des «irrégularités juridiques».
Le bureau exécutif du COA devrait annoncer sa solidarité avec Saad, car c’est lui qui l’a désigné à la tête de la délégation algérienne qui a participé aux jeux de plage méditerranéens organisés par la ville grecque de Patras le mois dernier, une participation que le ministre n’a pas cautionnée et s’est même retourné contre son ami Saad.
Cependant, et contrairement à ce qu’on avance ici et là, une éventuelle décision de Bernaoui de limoger le président de la Fédération de tennis sera confrontée à des obstacles juridiques qui pourraient atteindre les couloirs des organisations sportives internationales.
Hakim S.