L’ex-secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd, serait «gravement malade», a-t-on appris auprès de la Centrale syndicale qui cite des membres de la famille de Sidi-Saïd. « Son état s’est aggravé ces derniers jours », a-t-on précisé, rappelant que Sidi-Saïd souffre d’un cancer. C’est lui-même qui l’avait révélé en 2018, quand il avait déclaré qu’il quittera l’UGTA pour des raisons de santé, précisant qu’il souffrait d’un cancer. Âgé de 71 ans, Sidi-Saïd qui est originaire de Ain El Hamam, avait dirigé l’UGTA de 1997 à 2019, succédant à Boualem Benhamouda, assassiné par des terroristes.
Les écarts de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Alger
S’il y a un diplomate qui irrite Alger, c’est bien l’ambassadeur saoudien en Algérie, Abdulaziz Al-Omairini. Ce dernier a rencontré cette semaine l’ex-candidat à la présidentielle 2019, Abdelkader Bengrina. Une rencontre qui a déclenché un tourbillon de commentaires, sur la page du parti El Bina, et sur la page de l’ambassade saoudienne, qui s’est empressée de supprimer l’actualité quelques heures après sa publication. Contrairement aux ambassadeurs des autres pays du Golfe comme le Qatar ou les Émirats, ou même d’anciens ambassadeurs saoudiens, qui ont fait preuve d’une grande connaissance et de respect des règles diplomatiques en Algérie, notamment la non-ingérence dans les affaires de l’État algérien, l’ambassadeur saoudien en Algérie, Abdulaziz Al-Omairini, s’est illustré comme un diplomate peu avenant, en raison de ses multitudes maladresses et surtout ses commentaires sur la politique intérieure algérienne. Non seulement, le diplomate saoudien manque de tact politique et diplomatique, mais enfreint les règles de bienséance du pays hôte. Ainsi il n’hésite pas à exprimer ouvertement son soutien idéologique au mouvement Rashad et exprime sa satisfaction pour les actions maladroites du Maroc contre l’Algérie. Selon certaines sources bien informées, les tribulations de ce diplomate ont provoqué la colère du président de la République, Abdelmajid Tebboune, qui a été informé en détail sur les dépassements d’Omairini depuis son arrivée en Algérie en tant qu’attaché militaire à l’ambassade de son pays, jusqu’à sa nomination comme ambassadeur à la mi-2018. Si le diplomate continue sur cette lancée, il risque le retrait de son accréditation et une demande officielle de l’Algérie pour le remplacer.
Black-out total en Syrie
L’attaque d’un gazoduc a entraîné une coupure d’électricité dans toute la Syrie, ont annoncé lundi des ministres, cités par l’agence de presse officielle. Le ministre de l’Electricité a dit que l’explosion d’un gazoduc dans les environs de Damas dimanche soir avait « entraîné une coupure d’électricité dans toute la Syrie », selon SANA. Le système électrique syrien s’appuie sur la fourniture de gaz et de fioul. Certaines centrales électriques ont finalement été rebranchées et de l’électricité a été fournie à des infrastructures vitales, a ajouté le ministre, précisant qu’à l’aube, l’électricité revenait progressivement dans plusieurs provinces. SANA a publié des images d’un incendie nocturne qui, selon elle, a été causé par l’explosion du gazoduc. Le ministre du Pétrole a déclaré que l’explosion sur le principal gazoduc alimentant le sud de la Syrie « pourrait avoir été causée par un acte terroriste », mais il n’a fourni aucun autre détail.
L’USTHB adopte le Webex
La reprise des cours à l’Université des sciences et technologies Houari Boumediène (USTHB) de Bab Ezzouar (Alger) se fera à distance via la plateforme Webex et ce, en raison de la propagation du coronavirus (Covid-19), a annoncé lundi le Rectorat.
Dans un protocole de reprise pédagogique rendu public, le recteur de l’USTHB, Pr Djamel Eddine Akretche a précisé que « vu les conditions sanitaires actuelles, l’enseignement se fera à distance via la plateforme Webex » dont la gratuité d’utilisation a été prolongée jusqu’à fin octobre prochain. Il a fait savoir, à ce propos, que la date de reprise des cours en présentiel sera communiquée « ultérieurement », signalant que l’agenda sera établi par les comités pédagogiques des différentes facultés de l’USTHB.
Se référant aux dernières directives du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Akretche a donné des précisions concernant la clôture de l’année universitaire 2019-2020 dont notamment la signature des PV pour les enseignants par voie électronique fixée pour le 23 août 2020.
Il a aussi annoncé que les soutenances de Doctorat, les Habilitations universitaires et les soutenances de Master « peuvent se dérouler à huis-clos à, partir du 23 août 2020 ». Le recteur de l’USTHB a, enfin, assuré que pour des raisons préventives en vue de concourir à l’effort national de lutte contre la propagation de la Covid-19, le protocole sanitaire arrêté à cet effet par le ministère et ses différents partenaires sociaux sera affiché sur tout le campus.
Le niet de Me Sellini
Le bâtonnier de l’ordre des avocats d’Alger, Me Abdelmadjid Sellini, dimanche dernier, qu’il est contre un procès de l’ex-président déchu Abdelaziz Bouteflika. « Je dirais que je suis contre un procès de Abdelaziz Bouteflika. Il a été président de la République, et nous devons quelque soit ‘X’ respecter nos institutions », a indiqué Me Sellini dans l’émission hebdomadaire LSA Direct du journal Le Soir D’Algérie. Pour l’avocat: « Si on doit rendre des comptes, on doit rendre des comptes autrement. Pas dans le cadre d’un emprisonnement. ça nous servirait à strictement rien. Parce que, nous allons remettre en question tout un passé, toute une gestion de notre pays alors qu’on peut tourner la page autrement ». « On peut réhabiliter notre pays dans le sens que nous le souhaitions en tournant la page. Parce que, je ne pense pas qu’on traînant devant la Justice, on rendrait quelque chose de positif à notre pays », a-t-il soutenu. «Chaque fois que cette profession a été dans des moments difficiles, le président a été aux côtés de cette profession. Il est vrai que notre Justice a eu un certain nombre d’acquis positifs. Il s’agit essentiellement de la formation. Le produit n’est pas à chaque fois utilisé à bon escient. La justice a été suffisamment maîtrisée et outillée pour qu’elle ait un autre rendement de qualité et de crédibilité », a-t-il conclu.
La formule « Baridpay » opérationnelle
Algérie Poste et l’opérateur historique Mobilis ont lancé, ce samedi, le premier service de paiement via mobile appelé « Barid pay » et ce pour faciliter le paiement des achats des citoyens. Les paiements mobiles sont des transactions effectuées depuis un téléphone mobile et débitées sur carte interbancaire (CIB). Au lieu d’utiliser la monnaie fiduciaire, les consommateurs peuvent, grâce à cette nouvelle solution, se procurer des biens et des services dans les espaces commerciaux de proximité avec un smartphone en scannant un code-barres intelligent (QR) de la caisse du commerçant à partir d’une application spécifique qui sera conçue par GIE Monétique. Ce nouveau moyen qui monte en puissance partout dans le monde, notamment en Afrique, permet notamment d’éviter pour les consommateurs de se déplacer avec des sommes d’argent liquides pour régler leurs achats. Pour les commerçants, il permet d’utiliser le téléphone mobile à la place des terminaux de paiement électronique (TPE) classiques, ce qui diversifiera les instruments de paiement mis à la disposition des clients dans les espaces commerciaux. L’accord pour cette nouvelle offre commerciale a été signé respectivement par le directeur général d’Algérie Poste, Abdelkrim Dahmani et le PDG de Mobilis Bellal Mekkid Lors de la cérémonie de lancement de ce service qui s’est déroulée en présence du ministre du Commerce, Kamel Rezig et du ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, qui a affirmé que le lancement de ce service constitue « un bond technologique de qualité » en matière de e-paiement en Algérie, soulignant que le e-paiement est « un choix stratégique indispensable à l’avenir et ce à la lumière du développement de l’utilisation des TIC, de l’orientation vers l’économie numérique et l’expansion ressentie du champ du e-commerce ».
Mis aux poings
« Dorénavant l’Algérie suivra le modèle de paiement électronique, de manière obligatoire », Kamel Rezig, ministre du Commerce
Peu-être bien. Mais au fait, où en est cette guerre ouvertement déclarée contre la mafia de la poudre de lait ? wana aâreft…
« Le gouvernement poursuivra les efforts d »assainissement », Ammar Belhimer, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.
Une œuvre de salubrité publique. Rien de plus. Mais rien de moins non plus.