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SELON LE PRÉSIDENT DU CONSEIL DE LA PME : « L’Algérie sur le chemin de la ré-industrialisation »

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La relance industrielle nécessite une véritable maturation de toutes les politiques qui doivent être mises en vigueur pour éviter les erreurs commises par le passé, estime le président du Conseil national pour la promotion des petites et moyennes entreprises (PME).

Pour l’invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio nationale, il faut « apprendre de nos erreurs, c’est la règle de base dans le management » a indiqué, hier, Adel Bensaci, avant de saluer « l’objectif, de faire passer la part de l’industrie de 6 à 15 % du PIB », fixé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors des assises sur la relance industrielle tenues en décembre dernier. Au-delà de cet objectif, poursuit-il, « il y a une véritable politique à mettre en place par tous les ministères », suggère l’invité qui précise qu’il y a une ré-industrialisation du pays qui est en train de se faire. « Je dis cela parce que le travail n’a pas été commencé au mois de décembre dernier, mais il y a eu déjà des actions qui ont été entérinées il y a de cela plusieurs mois déjà », ajoute-t-il. Sur un autre volet, Bensaci considère que le développement de l’investissement et de l’industrie nécessitent une simplification des textes législatifs régissant les différents domaines d’activités et qui constitue la solution. Argumentant ses dires, l’intervenant fait savoir que « plus on rend le côté législatif complexe et plus on crée des entraves bureaucratiques. C’est pourquoi nous avons besoin d’une simplification des textes de loi. « Il faut libérer les initiatives. Le code de l’investissement, qui est très attendu, prend énormément de temps. Ce code ne doit représenter un fardeau à l’investissement, mais remplir son rôle de cadrage réglementaire », dit-il. « Nous avons déjà un code de commerce qui permet de légiférer sur les activités commerciales et l’acte d’investir par exemple. Plus on va simplifier les choses moins il y aura de bureaucratie », explique-t-il. Par ailleurs, le président du Conseil national pour la promotion des PME, insiste sur l’impérieuse nécessité de la stabilité juridique afin d’assurer une bonne relance de l’investissement. « La stabilité des textes réglementaires a été le frein de l’investissement. Nous en souffrons à ce jour malheureusement », conclut-il.
R. E.

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