Une quantité de près de 16 kilogrammes de kif traité a été saisie à Metlili par les éléments de la sûreté urbaine de cette localité (45 km au sud de Ghardaïa), a-t-on appris mercredi auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Ghardaïa. Agissant sur la base d’informations précises faisant état de la vente de drogue à bord d’un véhicule, les policiers ont, sous la supervision du parquet du tribunal de Métlili, arrêté le véhicule suspecté dont la fouille a permis la saisie de plus de 145 plaquettes de kif traité, soit plus de 14 kg, et l’arrestation d’un suspect (42 ans), a précisé la source. Les investigations entreprises et la perquisition du domicile du mis en cause ont permis la saisie de 20 autres plaquettes de kif d’un poids global de 1,9 kg, quatre téléphones portables et une somme d’argent issue de la vente de la drogue, estimée à 21.000 DA, a-t-on ajouté. Le mis en cause a été déféré devant les instances judiciaires compétentes pour association de malfaiteurs, détention, transformation et vente de produits prohibés (drogue) à bord d’un véhicule, selon la cellule de communication de la sûreté de wilaya.
Un demi-milliard d’Africains sous la menace de l’insécurité alimentaire
Des chercheurs africains ont alerté jeudi à Abidjan sur la prolifération des maladies des plantes agricoles qui menacent gravement la sécurité alimentaire d’un demi-milliard de personnes sur le continent. Venus de dix pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, dans le cadre du programme West African Virus Epidemiology (WAVE), les chercheurs ont révélé l’apparition en Côte d’Ivoire du « virus de la canne à sucre », une nouvelle pathologie « qui n’existait que sur le continent asiatique et pas ailleurs » et la « maladie du bananier » en Afrique. « Les insectes migrateurs, les maladies des plantes et autres agents nuisibles représentent une menace grave pour les récoltes et les revenus des agriculteurs d’Afrique de l’Ouest et du Centre » a déclaré le Dr Justin Pita, directeur exécutif du programme WAVE, axé sur la sécurité alimentaire et financé par la Fondation Bill et Melinda Gates. M. Pita, en compagnie des ministres ivoiriens de l’Agriculture de Côte d’Ivoire (Kobena Kouassi Adjoumani) et du Gabon (Biendi Maganga-Moussavou), ont inauguré un nouveau centre régional de recherche sur les maladies virales des plantes .
Bouira : un mort et trois blessés dans une collision entre un bus et un véhicule touristique
Une personne a trouvé la mort et trois autres ont été blessées dans un accident de la route survenu mercredi à la sortie du tunnel autoroutier d’Ain Chriki (Ouest de Bouira), selon un bilan des services de la Protection civile. L’accident s’est produit suite à une collision entre un bus de transport de voyageurs et un véhicule touristique. Une vingtaine de voyageurs étaient à bord du bus qui assure la desserte El-Taref et Oran. « Le receveur du bus, âgé de 40 ans, est mort sur le coup, tandis que le conducteur (32 ans), ainsi qu’une femme de 51 ans, ont été blessés et évacués à l’hôpital de Bouira », a expliqué à l’APS le chargé de la communication de la Protection civile, le sous-lieutenant Abdat Youcef. « Une autre personne qui était dans le véhicule touristique a aussi été blessée et évacuée au même hôpital », a précisé le même responsable. Une enquête a été ouverte par les services de la Gendarmerie nationale pour élucider les circonstances exactes de cet accident.
Vaccins : le CoronaVac réduit la mortalité de 97% contre 80% pour Pfizer
Le vaccin chinois, CoronaVac, contre la Covid-19 réduit la mortalité de cette maladie de 97%, contre 80% pour l’américain Pfizer, selon les résultats préliminaires d’une étude uruguayenne publiée jeudi, qui comporte toutefois d’importantes limites. Cette étude montre, par ailleurs, une plus grande efficacité du vaccin américain pour empêcher les contaminations et les hospitalisations. L’étude précise elle-même que ces chiffres préliminaires « doivent être interprétés avec prudence, car ils ne prennent pas en compte l’âge des personnes, leurs comorbidités et les groupes à forte exposition », tels que le personnel de santé. Or, ces facteurs sont primordiaux en termes de mortalité et cela peut donc biaiser les résultats. « La réduction de la mortalité due au Covid-19, plus de 14 jours après l’administration de la deuxième dose du vaccin, est de 97% pour CoronaVac et de 80% pour Pfizer », indique l’étude réalisée par le ministère de la Santé uruguayen auprès de la population locale en 2021. A l’inverse, de nombreuses autres études réalisées à travers le monde convergent pour montrer une effi cacité supérieure des vaccins qui utilisent la technologie de l’ARN messager, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna, parmi tous ceux actuellement disponibles. Publiée début mai dans la revue médicale The Lancet, la plus grande étude jamais réalisée en vie réelle montrait que le vaccin de Pfizer/BioNTech protégeait à 97% contre les décès. En revanche, on ne dispose que de peu de données fiables et analysées par des scientifiques indépendants sur le vaccin chinois CoronaVac. L’étude uruguayenne montre que sur le nombre total de personnes immunisées avec CoronaVac au 25 mai (712.716), 5.360 ont été testées positives au coronavirus. Parmi elles, 19 ont dû être hospitalisées en soins intensifs et 6 sont décédées. Selon la même source, sur le total des personnes immunisées avec Pfizer à la même date (149.329), 691 ont été contaminées au Covid-19, une seule a dû être hospitalisée en soins intensifs et huit sont décédées. L’étude précise que, dans ce cas, toutes ces personnes étaient octogénaires.
Libye : Près de 500 migrants interceptés en 24 heures en Méditerranée
Quelque 500 migrants ont été interceptés jeudi soir en Méditerranée par les garde-côtes libyens et renvoyés en Libye, a annoncé vendredi l’Organisation Internationale des migrations (OIM). Dans un tweet, Mme Safa Msehli, chargée de la communication au bureau de l’OIM en Libye, a précisé que plus de 300 migrants étaient partis la veille au soir sur trois bateaux pneumatiques et un bateau en bois de la ville de Zouara, dans l’ouest de la Libye, dans l’espoir d’atteindre les côtes européennes. Au total, 308 personnes, dont huit femmes et cinq enfants, étaient présentes sur ces embarcations. Plus d’une centaine était originaire du Soudan, a ajouté la même source. « Tous ont été envoyés en détention », a fait savoir la porte-parole de l’OIM. Jeudi, 187 migrants, en route eux aussi vers l’Europe, avaient déjà été interceptés par les garde-côtes libyens et ramenés en Libye, toujours selon une communication de l’OIM. À leur retour sur le sol libyen, ces personnes ont reçu une aide d’urgence avant d’être emmenées en centres de détention, procédure classique lors d’interceptions de migrants en mer par les garde-côtes libyens. Malgré le danger de la traversée, les départs de migrants depuis les côtes libyennes se sont multipliés ces derniers mois. Dans un rapport publié mercredi, l’ONU a demandé à la Libye et l’Union européenne de réformer leurs opérations de recherche et de sauvetage en mer Méditerranée. En 2020, au moins 10.352 migrants ont été interceptés par les garde-côtes libyens et renvoyés en Libye. Depuis le début de l’année, environ 8.000 migrants ont été interceptés en mer par les garde-côtes libyens et renvoyés dans le pays, a relevé la même source. Elle a fait savoir qu’aujourd’hui, il existe 4.000 personnes environ dans les centres de détention en Libye, alors que des milliers d’autres sont portées disparues. L’instabilité économique en Libye due à la crise sanitaire, l’accalmie des combats à Tripoli et une météo clémente peuvent expliquer l’augmentation des tentatives de départs et des renvois en Libye.