Le chef de la délégation algérienne à l’Assemblée générale de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a déploré le manque de dynamisme attendu par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, sur la question du Sahara occidental. Le chef de la diplomatie algérienne, Boukadoum, a également déploré la démission de Köhler, envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental. L’ancien envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, l’ancien président allemand Horst Köhler, a pris ses fonctions en 2017 et a lancé la « nouvelle dynamique » que le Secrétariat général de l’ONU avait promis de promouvoir en avril de la même année. Boukadoum a de nouveau fait appel à la volonté du Conseil de sécurité des Nations unies, qui exigeait plus de détermination, de cohésion et un soutien sans faille de toutes les parties impliquées, le Front Polésario et le Maroc, afin qu’il puisse aller de l’avant dans la nouvelle dynamique invoquée par le secrétaire général, Antonio Guterres. « Nous souhaitons que les frères du Royaume du Maroc et du Front Polisario conviennent de s’asseoir à la table des négociations afin de parvenir à une solution finale garantissant au peuple sahraoui l’exercice de son droit légitime à l’autodétermination conformément aux principes de la Charte des Nations unies et Résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité « , a-t-il déclaré. Pour rappel le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a levé toute équivoque sur la nature du conflit au Sahara occidental en réaffirmant, dans un nouveau rapport soumis à l’Assemblée générale, que les organes de l’ONU traitent ce dossier comme « une question de décolonisation ». Dans ce rapport, établi à la demande de l’AG de l’ONU sur la question du Sahara occidental, le chef de l’ONU tient à rappeler que la quatrième commission chargée de la décolonisation et le Comité spécial de la décolonisation, dit comité des 24, abordent le dossier du Sahara occidental dans « le cadre des questions relatives à la décolonisation ». » La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) de l’Assemblée générale et le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, l’examinent quant à eux dans le cadre des questions relatives aux territoires non autonomes et à la décolonisation « , a souligné Guterres. (Nous reviendrons plus en détails sur l’intervention du MAE algérien dans notre prochaine édition).
M. Bendib
