Le Sahara occidental reste le dernier cas de décolonisation reconnu et qualifié comme telle par la communauté internationale.
La charte et doctrine des Nations unies en matière de décolonisation, la résolution 1514 adoptée par l’AG de l’ONU en décembre 1960, le consensus légal plusieurs fois réaffirmé par les instances onusiennes qualifiant et inscrivant et reconnaissant le cas du Sahara occidental comme question de décolonisation, doivent trouver de toute urgence leur concrétisation par l’application du plan de règlement signé par les deux parties en conflit, le royaume du Maroc et le Front Polisario, et adopté unanimement par le Conseil de sécurité »,
Il ne faut pas ignorer cette réalité historique établie et maintes fois confirmée qui repose sur un consensus international. La France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et qui se réclame pays des droits de l’Homme, a une responsabilité à assumer envers le peuple sahraoui Elle doit peser de tout son poids pour stopper les forces et parties qui couvrent le Maroc et encouragent son entêtement à fuir la légalité internationale
Aujourd’hui, il ne faut pas cultiver un amalgame outrancier entre une question de décolonisation reconnue et qualifiée comme telle par la communauté internationale et ce qui n’est que politique arrogante d’obstruction et de haine dirigée et menée en toute impunité par les forces coloniales marocaines contre la stabilité de la région toute entière. Face à cette situation immorale et cette vérité établie et maintes fois confirmée, la France officielle ne doit pas compromettre sa crédibilité et altérer son image, elle doit reconsidérer sa position et son alignement sur les thèses expansionnistes de la monarchie marocaine et aussi ne plus nourrir l’impunité et l’injustice
La France officielle est appelée à privilégier les valeurs nobles de l’humanité, de justice de paix de bon voisinage d’amitié entre les peuples et de coopération fructueuse et bénéfique pour tous’
Face au déni de droit dont est victime le peuple sahraoui, les violations systématiques des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, les souffrances du peuple sahraoui vous interpellent et la question est claire, il s’agit donc de répondre d’une façon aussi claire: être pour ou contre la politique coloniale dangereuse, il n’y a pas d’autres alternatives.
Que chacun choisit et se démarque définitivement et clairement avant que L’Histoire n’enregistre définitivement que la France officielle à l’instar d’autres puissances coloniales continue malheureusement à défendre les thèses coloniales et à couvrir la force d’occupation marocaine au Sahara occidental. L’exercice du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est un facteur de stabilité, de paix et de développement de la région et de la méditerranée.
Appliquer les résolutions pertinentes des Nations unies consacrant le droit imprescriptible du peuple sahraoui à travers un référendum libre régulier et sans contrainte, solution consensuelle historique pour beaucoup de pays africains ex-colonisés, servira, consolidera et renforcera la paix, la dignité, l’honneur la stabilité, le bon voisinage et la coopération bénéfique à tous
En conclusion, le peuple algérien qui commémore le 60eme anniversaire de l’Indépendance nationale chèrement acquise et arrachée au prix de lourds sacrifices, peuple uni, solidaire et attaché aux valeurs nobles de l’humanité et à l’amitié sincère entre les peuples, rappelle que l’histoire est là pour enregistrer et témoigner qui défend, soutient et encourage le colonialisme et qui milite œuvre, s’investi et s’emploie sincèrement de toutes ses forces pour un monde meilleur où règne la paix la stabilité et la sécurité ,la liberté, la justice, la fraternité, les droits de l’Homme et des peuples, Autant de valeurs nobles qui tôt ou tard triompheront et régneront dans le Monde
M. L.
(*) Militant des droits de l’Homme et des peuples et ex-président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS)
Par Mahrez Lamari *
