Accueil ACTUALITÉ REPRISE DE L’ACTIVITÉ AU COMPLEXE SIDÉRURGIQUE D’EL-HADJAR : Amorce du dialogue social

REPRISE DE L’ACTIVITÉ AU COMPLEXE SIDÉRURGIQUE D’EL-HADJAR : Amorce du dialogue social

0

Les activités de production du Complexe El-Hadjar, à Annaba, ont repris hier, avec la remise en marche du haut fourneau n° 2, après un arrêt causé par un mouvement de protestation des travailleurs en contrat de travail aidés (CTA) et contrat à durée déterminée (CDD).
Les travailleurs ont, dans le sillage de leur contestation, procédé à l’occupation des espaces dédiés à l’acheminement de la fonte vers les aciéries, bloquant ainsi l’activité du haut fourneau n° 2 et par conséquent la chaîne de production du complexe sidérurgique d’El-Hadjar. Il faut rappeler que ce fleuron de l’industrie algérienne emploie 45 000 travailleurs outre le capital expérience que détient le complexe d’El-Hadjar en matière de son activité. C’est pour réclamer la régularisation de leur situation professionnelle, fragilisée par des contrats de travail de type CTA et CDD, que les travailleurs ont opté pour cette action au sein de leur entreprise, notamment en «l’absence de dialogue» avec la direction, selon les grévistes.
Pour rappel, le nombre de travailleurs concernés par les CTA est de l’ordre de 580 en plus de 1 000 autres employés recrutés dans le cadre de contrats de travail à durée déterminée (CDD).
Et pour que l’activité du Complexe reprenne, la direction a fait évacuer les travailleurs en question en vue de permettre l’accès au haut fourneau n°2, et la reprise de l’activité en faisant appel aux autres travailleurs composant l’effectif de l’ensemble du Complexe d’El-Hadjar.
C’est ainsi que l’activité du haut fourneau a repris et avec elle un dialogue semble avoir été entamé avec les travailleurs. Pour rappel, ce fleuron de l’industrie nationale, qui a connu des difficultés financières à maintes reprises, même après les aides financières de l’État, peine à maintenir le cap d’une sérénité durable, qui devrait lui permettre d’exploiter pleinement ses capacités. Il est à rappeler que les capacités de production, à partir de 2019, visent la réalisation d’une production annuelle dépassant les 850 000 tonnes d’acier, selon les responsables du secteur.
Mohamed Amrouni

Article précédentLe wali d’Alger l’a révélé hier : «Sur 2000 logements squattés à Alger, 946 ont été récupérés »
Article suivantLa Banque mondiale livre le montant des envois en devise de la diaspora algérienne : 2,157 milliards de dollars ont pris le chemin de l’Algérie en 2018