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RENOUVELLEMENT DES INSTITUTIONS ÉLUES : C’est parti pour les Sénatoriales

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C’est le jour « J » ! L’élection du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation s’est déroulée hier au niveau du territoire national. Quelque 27 151 « grands électeurs » issus des APC et des APW ont été appelés à élire 475 candidats en lice pour les Sénatoriales.

Dans la foulée, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi, a révélé hier lors d’un point de presse au siège de l’autorité que le taux de participation aux sénatoriales à 13h a atteint 54.89% dans tous les bureaux de vote ouverts à travers le territoire national, précisant par ailleurs que le vote électronique a été lancé hier pour une première expérience dans la capitale afin de concrétiser la transparence et garantir l’éthique électorale.
Abordant cette expérience, Charfi a indiqué à la même occasion qu’il s’agit de la concrétisation du plan stratégique de l’ANIE pour atteindre dans le court terme la maitrise de ce processus « le vote électronique », précisant que la première démarche constitue en l’inscription des candidats dans le logiciel, ce processus détaille le responsable renforce la transparence, l’honnêteté et l’éthique de l’opération électorale. Rappelant dans ce cadre que les élections pour le renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation ont débuté hier matin, conformément aux dispositions de la Constitution et au décret présidentiel portant convocation du collège électoral signé le 22 décembre dernier par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Le collège électoral s’élevant à 27.151 électeurs, entre membres des Assemblées populaires communales (APC) et de wilaya (APW) élus le 27 novembre dernier, devra choisir parmi les 475 candidats engagés dans ces élections représentant 22 partis politiques ainsi que les listes indépendantes, à travers 58 wilayas. La loi organique dispose que « tout membre d’une Assemblée populaire communale ou de wilaya, remplissant les conditions légales, peut se porter candidat à l’élection au Conseil de la nation » et que « le candidat au Conseil de la nation doit être âgé de trente-cinq (35) ans révolus le jour du scrutin et avoir accompli un mandat complet en qualité d’élu dans une APC ou de wilaya ». Selon la même loi, est considérée comme déclaration de candidature le dépôt, au niveau de la délégation de wilaya de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), par le candidat, d’un formulaire de déclaration, fourni par l’Autorité indépendante en double exemplaire et « dûment rempli et signé par le candidat ». Pour les candidats se présentant sous l’égide d’un parti politique, la déclaration de candidature doit être accompagnée de « l’attestation de parrainage dûment signée par le premier responsable de ce parti ». La déclaration de candidature « doit être déposée, au plutard, vingt (20) jours avant la date du scrutin ». La délégation de wilaya de l’ANIE statue sur la validité des candidatures et « peut rejeter, par décision motivée, toute candidature qui ne remplit pas les conditions prévues par la présente loi organique ». La décision de rejet doit être notifiée au candidat dans un délai de deux (2) jours francs, à compter de la date de dépôt de la déclaration de candidature, énonce encore le texte. Le plus grand nombre de candidats a été enregistré dans les wilayas créées au titre du nouveau découpage territorial, à l’exception de Boumerdès (20 candidats) et de Tindouf (19 candidats). Dix-neuf (19) candidats sont en lice à Béni Abbès, 15 à Djanet, 12 à El-Ménéa, 10 à Timimoun et 8 à Touggourt, ce qui dénote « l’intérêt de leurs populations à la représentation politique », avait souligné Charfi dans un entretien à l’APS, ajoutant que pour Alger, Tamanrasset, Jijel et Ouargla, 4 candidats sont en lice.

Barrage devant les tenants de la « chkara »
Par ailleurs, il convient de rappeler que 43 dossiers de candidats sur 503 déposés ont été rejetés pour avoir eu des liens avec l’argent sale. C’est dire la tentative des adeptes de la « chkara » d’infiltrer la Chambre haute du parlement national après avoir échoué à le faire au sein de les assemblées nationales et locales. Pour le reste, la Cour constitutionnelle a rappelé jeudi, dans un communiqué, les conditions et modalités de présentation des recours à l’occasion de l’élection de renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation, ainsi que l’élection de ses membres pour les nouvelles wilayas.
Concernant les conditions de forme, la Cour constitutionnelle indique que «le requérant doit être candidat à la prochaine échéance dans la wilaya concernée ».
S’agissant des conditions de fond, la Cour constitutionnelle note que le requérant « est tenu d’exposer dans sa requête l’objet ainsi que les moyens et les motifs en appui à son recours, joindre les documents justificatifs », tout en signalant qu’elle « statue sur les recours dans un délai de trois (3) jours francs conformément à l’article 241 de la loi organique relative au régime électoral ».
Sarah O.

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